Comment Lorie s'est retrouvée malgré elle impliquée dans une sordide affaire

Comment Lorie s'est retrouvée malgré elle impliquée dans une sordide affaire
Instagram @loriepester

Avec son tube "Près de moi", la chanteuse ne pensait sans doute pas que son nom serait cité dans une histoire de viols.

L'influence d'un thérapeute réputé

Qui aurait cru que Lorie serait citée, bien malgré elle, dans une affaire impliquant Gérard Miller, psychanalyste médiatique accusé de viols ? En effet, l'une des plaignantes, Aude G, qui avait 17 ans au moment des faits, s'est confiée sur sa relation avec le psychanalyste, de 53 ans à l'époque, dans un long témoignage au Parisien, où elle cite le nom de la chanteuse à plusieurs reprises.

Alors élève de terminale littéraire, la jeune fille a un projet : écrire un article sur la liberté d'expression pour le journal de son lycée. Elle décide alors d'écrire au célèbre psychanalyste, persuadée qu'il pourra lui apporter des éléments de réponse intéressants pour son sujet. Ce qui a commencé par un simple coup de fil s'est rapidement transformé en cauchemar.

Une chanson de Lorie pour décrire le malaise

Et c'est là où la musique de Lorie intervient. Car au moment des faits, nous sommes en 2001, et Lorie vient tout juste de sortir son premier single, "Près de moi", qui cartonne chez les adolescents. La chanson est sur toutes les lèvres, et Aude G. n'échappe pas au phénomène. Mais plutôt que de fredonner les paroles du tube qui s'est écoulé à plus de 630 000 exemplaires, elle écrit une nouvelle version, exprimant son mal-être vis-à-vis du thérapeute

"Hé, Gérard/Tu fais bien tes 53 ans/Arrête de te faire passer pour un débutant/Tu sais, c'est pas parce que tu es à la télé/Qu'elles vont tout de suite dans tes bras succomber" - Aude G.

Cette version de la plaignante est confiée à la brigade des mineurs, suite à la plainte pour viol déposée par Aude G

"Je l'ai retrouvé dans une boîte en fouillet dans les affaires après mon dépôt de plainte. [...] Ce refrain, je me suis aperçu que je l'avais toujours en tête " - Aude G. 

Si la victime se souvenait encore par coeur du refrain, son cerveau avait, pour se protéger, omis le reste. 

"Quand j'ai relu ces couplets, j'ai tremblé, je me suis effondrée" - Aude G.

A l'heure actuelle des faits, le psychanalyste n'a toujours pas été convoqué par la justice.