Cette semaine la rédaction de M Radio vous propose cinq anecdotes à connaître sur Véronique Sanson, l'une de nos plus grandes chanteuses. De sa maladie méconnue adolescente, à son désamour pour le studio en passant par sa tumultueuse vie amoureuse ou son début de carrière fracassant, vous saurez tout sur l'icône des années 1970.
Elle a frôlé la mort
À l'été 1965, Véronique Sanson est encore adolescente quand, sur la route du retour des vacances, elle tombe malade, avec des maux de têtes et migraines à répétition. Ses parents décident de l'emmener à l'hôpital et le diagnostic tombe, une méningite foudroyante. Pour l'équipe médicale, il y a peu de doutes, la jeune fille est condamnée. Un prêtre vient même lui donner l'extrême onction. Finalement, miracle, Véro s'en sort avec quelques trous de mémoires et de bégnines séquelles neurologiques. Une expérience marquante.
Un début dans la chanson en groupe
Avant d'être l'une des plus grandes chanteuses que notre pays ait connu Véronique Sanson a lancé sa carrière avec sa grande soeur, Violaine et son ami de l'époque, François Bernheim en formant un trio le temps de quelques morceaux en 1967, Les Roche Martin. Une anecdote qui paraît anodine tant le groupe n'a ni perduré ni rencontré quelconque succès. Cependant cette expérience a servi de tremplin à Bernheim mais aussi et surtout à Véronique qui a rencontré Michel Berger, qui produisait le trio, au cours de cette année. Une rencontre qui va changer littéralement sa vie.
Michel Berger et Véronique Sanson : une histoire d'amour et de fuite
Cinq ans après leur rencontre, les deux artistes collaborent à deux reprises au cours de la même année, en 1972. Michel et Véronique sont non seulement fous amoureux mais aussi fous de travail. Le duo avec Berger à la composition et à la production et Sanson à la chanson accouche de deux albums devenus depuis des classiques de la chanson française, "Amoureuse" en mars puis "De l'autre côté de mon rêve" en décembre. L'année 1972 annonce un futur radieux pour le couple musical. Mais l'histoire d'amour et de chanson tourne courte lorsqu'au printemps 73 Véronique Sanson décidé de s'en aller "acheter des cigarettes" de l'autre côté de l'Atlantique pour rejoindre celui qui deviendra le père de son fils, le rockeur Stephen Stills.
L'Amérique et les regrets
A peine arrivée aux États-Unis, pour rejoindre et épouser Stephen Stills, dont elle était tombée éperdument amoureuse lors de sa venue en France un an plus tôt, Véro se met au boulot, la chanteuse travaille son troisième album qui verra le jour en 1974 après de longs mois d'écriture, de conception et des sessions d'enregistrement avec le groupe de son mari. À sa sortie, "Le Maudit" dévoile une Véronique Sanson pleine de regrets, prise du mal du pays. Les fans français découvrent le malheur et le chagrin d'une des icônes de la chanson française. Le morceau "Le Maudit", qui est donc également le titre du projet, traite de tout cela avec une grande honnêteté, révélant même les sentiments toujours existants de Véronique pour Michel Berger. Un troisième album par ailleurs toujours aussi bon, et encore une fois, un classique de la chanson française.
Elle n'aime pas le studio
Véronique Sanson est une bête de scène, elle aime la musique pour la partager, la diffuser. Elle s'était confié à ce sujet pour le magazine Les Inrocks. "Faire des disques, c'est chiant. C'est long, je n'aime pas le studio. "Amoureuse", je l'ai fait en une semaine, emballé, pesé. Ça, ça me plait. On avait huit pistes. A présent on en a 300. On chante 100.000 fois la même phrase et on vous demande : "C'est mieux comme ça ou comme ça ?". Ça ne m'intéresse pas".
