Elle a "souffert de tous les addictions". Alors qu'elle se battait contre un cancer du sein en 2019, Carla Bruni a dû se confronter à de nombreux d'autres combats. Invitée dans l'épisode 11 du podcast "Contre-addictions" lancée par la chanteuse Rose, l'artiste française s'est confiée sur ses différentes addictions, notamment l'alcool.
"J'ai commencé par le sucre, très très très assidûment, explique-t-elle. Je n'étais pas surveillée donc dès l'enfance, je devais boire 30 ou 40 Coca Cola par jour. Et je ne mangeais pas de repas normal, je ne mangeais que des pastilles, des boîtes de Valda. J'ai commencé par ça. Et ensuite, très très vite le tabac, qui est dans ma famille donc ils n'ont rien pu me dire". Carla Bruni poursuit : "Et ensuite l'alcool. J'ai assez peu abordé la drogue, parce qu'en fait, moi, je n'aime pas tellement me mettre sens dessus dessous".
Sa consommation se limitait d'abord à "une petite bière", avoue la Franco-Italienne. Mais une addiction ne se limite jamais. "J'aime la douce ivresse, souligne Carla Bruni. Le problème c'est que comme je suis une addict, je ne m'arrête pas à la douce ivresse. Donc maintenant je suis obligée d'arrêter l'alcool. J'ai pratiquement arrêté la cigarette. Et j'ai l'impression, à 55 ans, d'avoir été une demeurée de 14 ans qui ne savait rien et maintenant je sais tout". Dans ce combat contre l'alcoolisme, Carla Bruni peut tenir sur le soutien de son mari, Nicolas Sarkozy : "Il m'aide à m'arrêter parce qu'il ne boit pas", avoue-t-elle. Elle conclut : "Il ne boit pas parce qu'il n'a jamais bu de sa vie et qu'il ne va pas s'y mettre à cet âge-là. Ce n'est pas un grand fan de lâcher prise, tandis que moi... on n'est pas les mêmes prototypes !"