Mika se confie à nouveau sur le harcèlement scolaire

Mika se confie à nouveau sur le harcèlement scolaire
Mika de retour de vacances ( capture d'écran Instagram).

C'était lors de son passage dans l'émission Sept à huit sur TF1.

Le harcèlement en milieu scolaire est un phénomène qui touche de nombreuses personnes, notamment chez les artistes. On pense par exemple à Hoshi, Christophe Willem, ou même Mika, qui s’est d’ailleurs confié de nouveau sur ce sujet ce dimanche 17 décembre lors de son passage chez Audrey Crespo Mara dans l'émission "Sept à huit" sur TF1. Si beaucoup pensent que c’est de la part de ses camarades, eh bien, c’est tout à fait le contraire puisque Mika s’est vu constamment importuné par l’une de ses anciennes professeures :

"Le harcèlement commence à l'école quand j'ai huit, neuf ans. Ce sont des petits commentaires devant tout le monde qui font rire tout la classe".

Des moqueries suivies de propos vexants de la part de cette dernière :"que je suis bête, que 'je suis paresseux', que je suis 'habillé bizarrement'.  J'avais tellement honte que je me suis fait pipi dessus. Elle récitait mes devoirs où je me trompais partout. Elle répétait des erreurs. Elle écrivait des poèmes que les autres devaient réciter sur moi, et sur une autre fille aussi" a révélé Mika.

Sauf que comme tout acte, s’en suivent des conséquences. Et l’interprète de "Relax" a en effet tout faire pour "devenir invisible aux yeux des autres" :

"Je ne garde jamais le contact visuel. Je cherche à éviter ses yeux. Je parle beaucoup, beaucoup moins. En classe, pas du tout, à l'école, pas du tout. Et de moins en moins à la maison, et tout le monde se demande pourquoi".

Mika parle notamment de sa soeur Paloma qui a surpris l’humiliation que faisait subir la professeure à son frère :

"Un jour j'oublie un cartable, elle vient et frappe à la porte de la classe avec mes affaires. Elle (l'enseignante) dit : 'Alors lui, on fait la liste !'. Ma sœur, elle écoute ce discours humiliant, lorsque que les autres doivent même répéter certains mots. Et elle ne peut pas croire ce qui est en train de se passer. Elle trouve une manière de tout raconter à ma mère. Ma mère ensuite appelle mon père. Mon père arrive à la fin de la journée. Je suis mis dans le bureau du directeur tout de suite avec mon père. Immédiatement, ils me disent que je ne peux pas revenir le jour d'après. Je suis renvoyé".

C'est tout de même incroyable que ça soit l'enfant "'victime" qui finisse par être renvoyé dans ce genre de cas, même si, on l'espère, les choses ont changé aujourd'hui dans nos établissements.