Hoshi est de retour dans l'actualité avec la sortie de son nouvel album, "Coeur parapluie". Si la musique devait être le sujet principal de ses interviews, la jeune chanteuse est pourtant souvent interrogé sur le harcèlement dont elle a été victime, d'une part parce qu'elle assume son homosexualité mais aussi parce qu'elle a embrassé une de ses danseuses lors des Victoires de la musique 2020 en ce qui lui a valu une avalanche de haine et de menaces qui a fait de sa vie un "enfer" comme elle l'a raconté à nos confrères de RTL.
"J'ai déménagé. J'ai eu peur, peur pour ma vie, peur pour mes proches. Ça a été dur, la justice a été lente. Je n'étais pas en sécurité. On ne m'a pas protégée du tout. Je ne pouvais pas sortir toute seule dans la rue, mais il n'y avait personne dans la rue pour m'aider non plus quand je n'avais pas le choix. C'est vrai que je n'ai pas été aidée à ce niveau-là."
La pression était telle qu'elle a même pensé, un temps, mettre un terme à sa carrière pour des raisons de sécurité.
"À un moment donné je me suis dit : 'je n'ai pas signé pour ça'.[...] J'ai failli arrêter, vraiment, et j'ai été très mal à une époque."
Il y a un peu, un seul de ses harceleurs été condamné par la justice. Une décision que la jeune chanteuse ne comprend pas, elle qui a reçu des milliers de messages comme elle l'a dit sur le plateau de "C à vous".
"La question n'est pas tant la condamnation de cette personne. C’est plus le fait qu'il y a eu des milliers de menaces de mort et que le message envoyé c’est qu'il n'y a eu qu'une seule personne qui était là au procès. Alors que moi, ça m'a gâché quatre ans de ma vie [...] Le fait qu'il n'y ait qu'un seul condamné je pense que ça a aussi donné envie aux autres de continuer ou de recommencer. D'où ma nouvelle plainte. Parce qu'il y en a eu des nouveaux."
Une situation très difficile qui n'empêche pourtant pas Hoshi de vivre et de poursuivre sa carrière. Et elle a raison : tout arrêter donnerait raison à ses harceleurs. Et ça, c'est hors de question.