Florent Pagny est toujours en pleine "tournée d'adieu" avant son départ pour la Patagonie et une pause bien méritée jusqu'en 2026. Mais avant cela, il fait, en quelque sorte, "la tournée des popotes" et multiplient les interviews. Cela lui permet de faire la promotion de la réédition de son autobiographie et de son dernier album mais aussi de dire au revoir aux Français. Dans son dernier entretien avec Paris-Match, il est revenu sur un épisode difficile de son traitement : sa dernière chimio.
"Je me suis fait défoncer par le dernier protocole. Très bizarrement, cette chimio m'a laissé les cheveux et la barbe mais, en revanche, elle a détruit mes cellules. À un moment, je n'avais plus de globules blancs, plus de globules rouges, plus de plaquettes. Le seuil le plus bas pour ces dernières est de 20 000. J'étais tombé à 12 000. Donc les médecins m'ont dit : 'Là, il va falloir vous perfuser et vous transfuser.' Je sentais que je perdais mes forces."
Il est alors au Portugal et veut rentrer en France car il a du mal à supporter les grosses chaleurs qui règne sur place. Mais ça aussi ça n'a pas été simple.
"Quand j'ai voulu sortir de l'avion, j'ai fait trois pas, mais je ne pouvais plus marcher. J'ai demandé une chaise roulante. La nuit a été encore pire. On a appelé l'hôpital le lendemain matin. C'était une réaction au produit qui était vraiment costaud."
Logiquement, tout cela est derrière lui. Mais il sait qu'il doit faire attention. Il a d'ailleurs déjà prévenu qu'au moindre doute, il reviendra en France voir ses médecins.
"Maintenant, j'entre dans un nouveau chapitre, celui du contrôle, le prochain aura lieu mi-janvier. Mais d'ici là, je peux bouger comme je veux."
Direction la Patagonie donc.
