Louis Albi était l’invité du Podcast "Sans complexes" de Malika Ménard, produit par M Radio, ce mercredi 17 mai. Le finaliste de la "Star Academy" se livre sur ses complexes les plus intimes au micro de l’animatrice. Depuis près de 6 mois, les candidats de la "Star Academy" ont pris le temps de retrouver leurs proches et certains n’ont pas tardés à rejoindre les studios d’enregistrement. C’est le cas de Louis Albi, qui a sorti son premier single "Que tu te mentes", il y a maintenant un mois. Le jeune chanteur veut transmettre un beau message d’espoir à sa communauté, tout en se livrant davantage sur son histoire personnelle à travers ses chansons :
"C’est un album qui parle de moi. Je chante mon évolution, cette confiance que j’ai prise petit à petit et qui parfois s’écroule. Je suis très complexé, mais aujourd’hui le regard des autres n’a plus d’impact sur moi, c’est plutôt le mien. Je suis très exigeant je me mets beaucoup de pression."
Si le chanteur est arrivé parmi les premiers du télé crochet sur TF1, il n’empêche qu’il manque cruellement de confiance en lui. Le meilleur ami d’Enola, s’est exprimé sur la difficulté qu’il a rencontré lorsqu’il s’est vu pour la première fois à la télévision, après sa prestation lors du premier prime :
"Quand je me suis regardé au premier prime j’ai beaucoup pleuré. Globalement je suis très dur avec moi-même. Je veux être le meilleur et me donner à 100%. Je n’aime rien de mon physique, c’est très compliqué pour moi de me regarder dans un miroir. Des fois je me regarde à la télé je me dis que je suis trop beau et des fois je me gêne, j’évite les miroirs."
Et ce manque de confiance en lui date depuis très longtemps. En effet, louis a été confronté à de nombreuses moqueries quand il était plus jeune, notamment parce que ses anciens camarades l’ont beaucoup jugé sur son apparence physique :
"Quand j’étais petit, on me disait t’es pas un garçon, t’es une fille. Je me faisais insulter et puis c’est monté crescendo avec l’âge. Je ne savais pas quoi faire, ni comment réagir. On ne m’aidait pas forcément quand je demandais de l’aide, alors comment un enfant peut réagir face à autant de violence ? Quand les adultes ne réagissent pas et trouvent ça normal, moi j’ai intériorisé que c’était normal et que je méritais cette violence gratuite."
Un traumatisme qui continue malheureusement de suivre le jeune artiste encore aujourd’hui, qui fait un véritable travail sur lui-même pour s’accepter davantage :
"Des fois je me force à aller devant le miroir et à me dire : "t’es beau", je me fais des compliments, je me félicite quand je fais quelque chose de bien. Mais j'ai encore du travail devant moi."
Des révélations touchantes qui promettent un album rempli d’émotions...