Alors qu'Angèle espère bien pouvoir défendre son dernier album, "Nonante-cinq" sur scène et partir en tournée, la chanteuse belge a quelques exigences. Elle espère en effet ne pas revivre la même chose que lors du festival We Love Green sur lequel elle avait enchaîné les galères comme elle le raconte dans le podcast Foudre alors qu'elle effectuait sa première tournée des festivals.
"Je me souviens, c’était la première fois que je jouais devant un grand public et je crois que j’étais dans le déni en mode : 'Je suis tout à fait capable de le faire'. Un ordinateur qui bugait une fois sur deux, des problèmes techniques "improbables'… C’était un cauchemar. J’ai rigolé quand tu m’as dit que la première fois que tu m’avais vu c’était à We Love Green, parce que, pour moi, c’était une catastrophe ce concert".
Mais la jeune artiste qui manquait certainement de préparation a su s'adapter.
"On n’avait même pas le temps d’aller acheter un ordinateur pour faire un back-up. Ça a donné des concerts plutôt humains et spontanés. Je comblais ça en étant ultra-présente (…) Moi je vais courir de gauche à droite, je vais être super là pour le public pour qu’il ne se rende même pas compte de tout ce qu’il n’y a pas autour."
Cela lui a aussi permis de progresser et de prendre conscience de ses manques, en termes d'expérience ou de matériel :
"En deux ans, je suis passée des bars aux Zénith. Même si on apprend sur le tas, il y a des choses qui ont besoin de temps pour préparer un concert."
Aujourd'hui, tout cela est derrière elle et nul doute qu'elle aura à coeur de le prouver lors de sa prochaine tournée.