Alors que certains artistes tels que Calogero ne souhaitent pas reprendre tout de suite les concerts, d’autres comme Francis Cabrel, vivent dans l’attente depuis plus d’un an. En effet, on vient de l’apprendre, l’interprète de "Je l’aime à mourir" fera son grand retour sur scène le 9 juin prochain à Agen, sa ville natale.
Au micro de RTL, l’artiste de 67 ans a fait quelques déclarations à l’idée de retrouver son public qui sera malheureusement masqué :
"Limite, on ne le croit pas. Ça fait tellement longtemps qu'on piaffe, chacun chez soi, donc ça va être assez émouvant je pense. On va être entre l'incrédulité et le rêve éveillé. On s'est préparé à trois reprises. On a tenté des répétitions avec toutes les contraintes sanitaires imposées, c'était un peu ardu mais on s'est vus à deux-trois reprises avec le groupe. C'était assez décourageant mais bon, apparemment maintenant c'est derrière nous, le bout du tunnel est en approche".
"On avait insisté pour que les spectacles se fassent déjà au mois de novembre alors que tout était extrêmement fragile, c'était un peu pour braver la pandémie, pour dire que c'est possible, mais on a été arrêtés plusieurs fois. Si je suis un des premiers, c'est parce que ma tournée était déjà sur les rails. Personne ne pouvait s'imaginer que la vie pouvait s'arrêter à ce point alors que c'est tout à fait normal que les choses reprennent leur cours."
Malgré l’expérience et les habitudes, Francis Cabrel stresse à l’idée de retrouver son public qu’il aime temps :
"C'est quelque chose que l'on pensait tout à fait naturel, ça risque d'être surnaturel : des salles pas tout à fait pleines pour qu'il y ait de l'espace de libre, la circulation de l'air... Ça va être particulier mais l'important, c'est que ça redémarre, que l'on retrouve nos vies telles qu'on les a vécues jusqu'ici avant cette longue période d'inactivité."
Des concerts qui on l’espère ne vont jamais s’arrêter !
