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The Voice : Malaïka dévoile les coulisses des auditions à l'aveugle !

La jeune femme nous livre ses impressions !

Malaïka a ouvert la deuxième session des auditions à l'aveugle de "The Voice", samedi dernier. La jeune femme de 27 ans, professeure de chant dans une école de comédie musicale, est revenue pour nous sur cette première étape, qu'elle a passé avec succès ! 

Quelles sont les étapes qui précèdent les auditions à l’aveugle ?

La première étape, c’est devant le directeur artistique Bruno Berberes, le producteur Pascal Guix et le directeur de production Mathieu Grelier. Après on continue, on va choisir ta chanson et bien choisir ta tonalité pour être sûr que tout est OK pour la chanter. Ensuite, on fait des répétitions avec le band (l’orchestre NDLR), pour voir s’il y a des différences dans l’arrangement, si on peut encore changer des choses et on repasse sur une sorte d’audition finale avec le band, la tonalité finale et un peu de coaching en présence des équipes de production et de la chaîne.

Comment as-tu choisi ta chanson ?

Je suis venue avec trois chansons lors de ma première audition. La chanson que j’ai chanté lors de mon audition à l’aveugle "Déjà vu", c’était déjà la chanson que j’avais finalement chanté à l’audition. Personne ne voulait que j’y touche donc on n’a rien changé.

A quoi penses-tu quand c’est à ton tour de monter sur scène ?

Ce à quoi j’ai pensé avant de rentrer, vraiment, et je ne dis pas ça pour être drôle, c’est qu’en fait il y a une jeune femme (de l’équipe NDLR) qui me dit "allez ça va être à toi", juste avant de passer. D’ailleurs on la remarque dans l’émission et elle est super belle. Je pense qu’elle m’a dit "allez ça va être à toi" à peu près dix fois avant que je rentre et du coup je me disais "mais ça peut être à qui d’autre (rires) ?" C’était drôle ! Sinon j’étais totalement stressée, hyper angoissée et surtout je me suis dit que ça allait faire bizarre de chanter sans public.

Vous ne voyez pas le public sur les écrans ?

Si ! On le voit, mais c’est vraiment difficile de se concentrer sur ce public-là. Il y a quelque chose de naturel qui ne se fait pas. Je ne sais pas pour les autres mais moi en tout cas je n’ai pas réussi à connecter de la même manière. Et comme les coachs ne se sont retournés qu’à la fin de la chanson, vraiment j’étais dans une autre zone. J’étais vraiment ailleurs.

Tu as eu peur que les coachs ne se retournent pas ?

Je n'ai pas eu peur qu’ils ne se retournent pas. Pour moi, ils ne se retournaient pas du tout ! J’étais déjà partie ! Au moment de mes dernières phrases, comme c’était vraiment la fin, je me suis dit "bon bah ce n'est pas grave, il faut que j’aille voir Nikos, que je sois gentille, que je souris même si je suis un peu en colère quand même mais ça va bien se passer, t’as vécu ça… (rires)". En fait, j’étais déjà en train de me rassurer toute seule. Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’ils se retournent au dernier moment, et les quatre !

Qu’est-ce que ça t’a fait de les voir se retourner ?

Je n'ai rien compris ! Du coup, j’ai dû lire. Il y avait écrit "Je vous veux" par terre et vraiment j’ai lu très lentement comme si je n'avais jamais lu avant. J’étais étonnée, surprise et contente ! Dans cet ordre-là (rires) !

Pourquoi avoir choisi Amel Bent, pour le masque ?

Non ! Je ne savais pas pour cette histoire de masque ! Vraiment je l'ai découverte ! Alors non, ce n’est pas pour le masque, même si c’est vrai que c’est cool (rires) ! Je marche beaucoup au feeling et c’est vrai qu’elle était rayonnante et super bien habillée. Bon, je sais, c’est très superficiel de dire ça mais du coup je me suis dit "allez, avec ce beau sourire, je vais aller par-là" ! J’ai longtemps hésité et j’avoue, il y a peut-être un petit peu de stratégie parce que je pense qu’avec Amel Bent on vient un peu du même univers musical, on a un peu le même "background", on aime les mêmes choses musicalement et j’avais envie de peut-être me retrouver en battle avec une chanson que je connaissais.

Avant de participer, tu envisageais déjà de rejoindre l’équipe d’Amel Bent ?

Non, pas du tout ! A la base, j’ai pensé à Amel Bent mais j’ai aussi pensé à Florent Pagny. Mais j’ai surtout énormément pensé à Vianney parce que j’aime beaucoup ce qu’il fait et c’est quelqu’un qui est très actif, dans la production et sur tout un tas de choses donc, forcément, j’y ai pensé. Et puis en plus ma mère l’apprécie beaucoup (rires). Mais j’avais toujours Amel Bent dans un coin de ma tête, vraiment ça se jouait entre les trois. Si j’avais pensé à Marc Lavoine, c’est juste parce que je le trouve très bel homme. Plonger mes yeux dans ses yeux, le temps d’un coaching… Pourquoi pas (rires) ?

Qu’est-ce que ça t’a fait de te voir à la télé ?

Ça a été hyper compliqué de me voir à la télé. Je suis très peu souvent fière de moi, j’ai beaucoup de mal avec ça, j’ai un gros syndrome de l’imposteur je pense. Donc quand je me suis vue, je me suis dit "non ce n'est pas moi, oh là là et puis j’ai un bouton". Je regardais tous mes boutons sur le front et puis je me suis dit "j’ai du rouge à lèvres sur les dents, je le sais que j’ai du rouge à lèvres sur les dents ! Ce n'est pas possible ! C’est horrible !". Donc vraiment je ne pensais qu’à ça et puis j’ai un problème avec la petite veste à paillettes que je porte. Je l’aime beaucoup maintenant parce que c’est elle qui m’a permis de passer les auditions à l’aveugle mais j’ai du mal avec cette veste et du coup je m’appelle moi-même "la petite brioche pailletée" parce que c’est ce que j’ai vu à la télé ce soir-là. Ce n’était pas ma veste, on le voit dans le reportage sur MyTF1. En fait, on devait faire plusieurs propositions de vêtements mais moi comme je ne suis pas une "vraie fille", je n’avais qu’une seule proposition de vêtements pas dix comme la plupart des talents à "The Voice" (rires) et donc du coup on m’a proposé cette veste pailletée et voilà… (rires)

 

Propos recueillis par Héloïse Vers.