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Gims "désolé" après ses propos polémiques ?

Le chanteur s'est entretenu avec Valérie Pécresse.

Drôle de façon de commencer l'année pour Gims, au coeur d'une vive polémique suscitée par son coup de gueule sur Instagram. Alors que la saison est aux échanges de voeux, les propos tenus le 1er janvier par l'ex-membre de la Sexion d'Assaut font tache. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il s'agace : 

"S’il vous plaît avec les ’bonne année’, ’Nouvel An’, laissez-moi avec ça. Vous savez bien que je n’ai jamais répondu à ça, mais vous continuez à m’envoyer des ’bonne année’ tout le mois de janvier et février. En plus, les muslims, on a les mêmes convictions. Arrêtez avec ça ! Ce n'est pas méchant mais restons quand même forts sur nos valeurs, nos trucs à nous. Noël etc, on respecte mais ce ne sont pas nos fêtes."

Des déclarations doublées d'un rappel à l'ordre pour ses confrères musulmans qui ont déclenchés une vague d'indignation auprès des internautes avant d'atteindre la classe politique. Car Gims, taxé de communautarisme, avait soutenu Valérie Pécresse, candidate à l'élection présidentielle, lors de sa campagne des régionales en Île-de-France. 

C'est Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la citoyenneté, qui a mis le feu aux poudres en demandant lundi 3 janvier des comptes à la candidate LR, notamment vis-à-vis des financements touchés par le rappeur. Ce que cette dernière a fini par faire mardi sur le plateau de "C à Vous". Elle se dit "déçue" et exprime sa ferme opposition : "Ces propos, c'est tout ce que je combats. C'est du communautarisme, c'est nier nos fêtes calendaires, c'est se replier sur une communauté religieuse." 

Valérie Pécresse assure par ailleurs avoir contacté l'interprète de "Sapés comme jamais" pour lui faire part de son mécontentement : 

"Il m'a dit qu'il était désolé, qu'il ne voulait blesser personne et qu'il allait souhaiter bonne année à tout le monde. Je pense qu'il ne voulait pas blesser, mais pour moi, c'est un discours que l'on doit combattre, un discours séparatiste, et je ne peux pas faire autrement que de le condamner et de le lui dire en face." 

Un sacré couac pour la rentrée !