Candidate de l'équipe de Marc Lavoine, Margaux sera ce soir, samedi 3 avril sur la scène de "The Voice" pour son son passage dans les battles. Pour MRadio, elle a bien voulu revenir sur ce passage si important du télé-crochet.
Combien de temps s’écoule entre les auditions à l’aveugle et les battles ?
Je n’ai pas fait le calcul mais environ deux-trois mois. J’ai enregistré mon audition en septembre-octobre et les battles n’ont commencé qu’en décembre.
Qu’as-tu fait durant toute cette période ?
Je me suis préparé pour les battles. C’est là qu’on travaille avec Marc. Durant ces deux mois, j’ai dû le rencontrer trois ou quatre fois. Il y a plusieurs étapes où on vient sur Paris au studio, plusieurs jours durant lesquels il nous prépare avec le ou la candidate à qui je suis opposée. Il y a d’abord la rencontre puis le coaching au cours duquel on apprend le titre, ensuite il y a les répétitions puis la répétition avant plateau puis le tournage.
En fait, ça va très vite une fois que tout est lancé ?
Je ne dirais pas ça. On a quand même eu le temps de bien assimiler la chanson et puis il y a beaucoup de préparation qui est faite chez nous. Marc et l’équipe de "The Voice" nous préparent super bien. Marc Lavoine, c’est un coach exceptionnel, je ne pense pas que j’aurais pu trouver mieux. Durant les répétitions, il est vraiment bienveillance. Après, il y a aussi les répétitions avec le coach vocal qui travaille avec lui.
Peux-tu avoir des contacts avec Marc Lavoine en dehors des répétitions ?
On n’a pas ses coordonnées. Mais si on a des questions, on peut en parler à la prod qui est à notre écoute et qui transmet le message. Avec le candidat ou la candidate avec qui je fais la battle, on s’est vu quelques fois pour être prêts le jour J. On a aussi fait des visios pour travailler au mieux.
Comment as-tu vécu le fait d’être en compétition avec un autre talent ?
C’est difficile parce que malgré tout on crée des liens incroyables, je ne pensais pas que c’était comme ça. Moi qui aie souvent fait des concours, à une autre échelle évidemment, il y avait beaucoup de compétition, tu sentais bien que tu étais là pour gagner. A "The Voice", c’est totalement différent, on est une sorte de petite famille de Marc Lavoine et le fait de s’affronter, c’est compliqué. Je dois avouer que je n’aime pas tant que ça la compétition, je suis aussi là pour aider les autres comme on le voit dans mon portrait, et oui, c’était compliqué parce que je les aime tous les talents de l’équipe de Marc Lavoine. C’est vrai que je n’ai pas trop bien vécu le fait d’affronter quelqu’un que j’aimais bien mais on a kiffé le moment.
Est-ce qu’une battle c’est plus de pression que les auditions à l’aveugle ?
Étonnamment non parce que c’est différent. Le fait d’être en duo change la donne, je me suis sentie beaucoup plus sûre de moi et le fait de kiffer à deux aussi, c’est différent : j’avais moins de pression, je n’étais pas toute seule et puis les coachs étaient déjà retournés ! Il n’y avait pas la pression de savoir s’ils allaient se retourner ou non. J’étais moins stressé, c’était que du kif.
Propos recueillis par Héloïse Versmessen.