Matt Pokora se confie sur le prix des concerts : "je veux rester accessible"

Matt Pokora se confie sur le prix des concerts : "je veux rester accessible"
Matt Pokora pense aussi aux finances de son public.

Mais il doit aussi tenir compte de l'inflation.

Pas facile de commencer une tournée quand le prix des places de concerts devient un enjeu pour les ménages français victime de l'inflation comme on a pu le voir avec les shows de Mylène Farmer. Si certaines artistes comme le chanteur du groupe de rock The Cure a fait pression sur les plateforme de ventes de tickets comme Ticketmaster pour qu'elles rognent leurs marges, d'autres artistes ne peuvent que constater. Matt Pokora qui débute son "Epicentre Tour" est de ceux-là. Conscient qu'acheter une place de concert peut être difficile, il s'oblige à donner un spectacle à la hauteur de l'investissement comme il l'a promis dans un face-à-face avec les lecteurs du journal La Voix du Nord.

"C'est l'inflation partout. Le matériel, c'est entre 15 et 20% plus cher que sur la tournée précédente. Et plus on met de gens sur scène ou d'éléments de décors, plus ça coûte. Et ça se répercute sur le prix des billets. Je pense que je suis celui qui a les concerts au meilleur rapport qualité-prix. Je que je fais depuis 20 ans, je devrais être à 120 euros la place. Je préfère qu'il y en ait moins dans ma poche à la fin mais que plus du monde ait pu venir. Je veux rester accessible."

D'ailleurs, les prix pour une place de l'"Epicentre Tour" sont connus et, suivant la catégorie, ils oscillent entre 55 et 99 euros la place pour le carré or.

Matt Pokora n'a d'ailleurs pas hésité à rentrer plus avant dans le sujet, expliquant que la perte de revenus des ventes d'albums en physique "obligeait" en quelque sorte les artistes à multiplier les shows afin de garder leurs revenus.

"Les ventes physiques continuent de s’écrouler et comme le streaming rapporte beaucoup moins, donc il y a plein d’artistes qui ne peuvent plus vivre de leurs albums et qui doivent partir en tournée."

Et de conclure, presque fataliste : "Il n’y a jamais eu autant de concerts".

CQFD.