Hoshi est une artiste très engagée dans la lutte contre l'homophobie. Récemment, elle a interpellé le gouvernement français parce qu'elle trouve que la justice ne fait pas son travail dans son domaine. La preuve, elle est harcelée sur les réseaux depuis des années sans qu'aucune de ses harceleurs ne soient condamnés. Invitée de l'émission "Clique" ce lundi 16 janvier, elle a enfoncé le clou en expliquant les conséquences de son baiser lesbien lors des Victoires de la musique en 2020. Critiquée, insultée et menacée à la suite de ce geste, la chanteuse a pourtant expliqué qu'elle ne le regrettait pas.
"Je le referais pour dénoncer. Mais honnêtement, je ne pensais pas que j'aurais autant de haine après ça quand même, parce que c'était bienveillant en fait. Ça a été repris par la manif pour tous et ensuite par des groupements d'extrême droite sur les réseaux sociaux (...) Je reçois des menaces en boucle depuis ça. Pour un bisou. Vraiment il n'y a rien eu de plus, je n'ai rien fait de plus, à part cette chanson et un bisou."
Et surtout, cela n'est pas terminé, loin de là. Aujourd'hui, encore, près de trois ans plus tard, Hoshi en subit encore les conéquences et cela a eu une réelle influence sur sa vie.
"Je suis facilement irritable, je ne vais pas bien, je suis énervée, je suis sur les nerfs, j'ai peur. J'ai déménagé quand même parce qu'il y a mon adresse qui était sortie à l'époque. J'ai eu peur pour ma copine qui vit avec moi, pour mes proches, donc j'ai déménagé dans un endroit plus sécurisé parce que je n'étais pas protégée [...] Ça n'a pas changé depuis trois ans. [...] J'ai eu peur à chaque fois que je suis monté sur scène. Ma santé en a pris un coup. Psychologiquement, j'ai été mal pendant longtemps".
On comprend mieux pourquoi elle demande justice et interpelle le gouvernement à ce sujet. Force à elle ! Hoshi a tout le soutien de M Radio.
