Florent Pagny évoque ses projets et son avenir

Florent Pagny évoque ses projets et son avenir
Il reprend les dates à partir du 29 juin 2023 à l'Aluna Festival.

Il a hâte de retourner sur scène.

Interviewé par les journalistes du magazine Gala, Florent Pagny a évoqué ses nombreux projets professionnels à venir. Le mari d'Azucena a hâte de reprendre la route pour sa tournée estivale qui célèbre ses 60 ans. Elle démarrera le 29 juin 2023 à Ruoms à l'Aluna Festival. Bien qu'impatient, il a évidemment peur que ses problèmes de santé ne déteignent sur ses performances sur scène.

"J'ai fait un peu de studio avec Kendji et Vianney. Ma voix va bien, elle n'est pas touchée par le traitement. Ce n'est pas le problème. Ce qui m'inquiète, c'est mon oxygène (...) Je ne peux pas courir, je ne peux pas encore forcer car je ressens tout de suite les contrecoups. Mais ça va aller car, la bonne nouvelle, c'est que la chimio est derrière moi désormais (...) Je sais que ça va être long, j'ai appris ce qu'est une récidive de cancer, donc je vais continuer à contrôler et faire cette immuno toutes les trois semaines. Et ça va durer de trois à cinq ans, au moins."

L'interprète du titre "Ma liberté de penser" sera également présent le 30 juin 2023 à Nîmes. Une reprise qu'il prépare comme un véritable challenge sportif.

"Je vais me préparer comme lors d'un entraînement sportif. Le 30 juin, à Nîmes, je serai là ! (...) Et puis, je vais également chanter, à la rentrée, pour l'émission de télé, intitulée "Avec Florent, tout le monde ELA" en faveur de l'association ELA qui lutte les leucodystrophies. En tout, 20 duos ! Je vais être bien occupé dans les semaines à venir..." a-t-il confié.

De nombreux projets pour le chanteur de 61 ans qui connaît aussi un énorme succès avec son livre "Pagny par Florent" en librairies depuis plusieurs mois. Bien déterminé à reprendre le cours de sa vie suite à son lourd traitement, il savoure désormais chaque instant et sait que "la vie est belle, qu'il faut la respecter car on n'est pas éternel, qu'elle vaut la peine d'être vécue ".

"Je vais te dire un truc bizarre : au final, cette maladie m'apporté du bien. J'ai pris conscience de l'amour que mes proches, mes copains, le public me portaient et ça fait un bien fou. Je ne pensais pas recevoir autant de preuves d'amour. Aussi franches. Spontanées. Ce n'était pas de la politesse. Je vais bien, alors profitons de la vie !" a-t-il conclu avec sagesse.

Son fils Inca a lui aussi fait de tendres confidences sur leur relation. N'ayant pas pris totalement conscience de la fragilité de la vie et du fait qu'on peut perdre ses proches du jour au lendemain, le frère d'Aël a indiqué qu'il s'était rendu compte que son papa n'était pas immortel lorsqu'il a appris son cancer.

"Quand j'ai appris que papa était malade, j'ai réalisé qu'il n'était pas éternel. On se voit beaucoup plus souvent qu'avant. On partage encore plus de choses ensemble. On profite l'un de l'autre. J'arrive à un âge où je me pose des questions sur la vie, j'ai mes inquiétudes, et il est là pour m'aiguiller. M'encourager. Me protéger. Je sais la chance qu'est la mienne de l'avoir toujours à mes côtés" a-t-il indiqué à propos de son papa qu'il trouve très  "courageux" et "bienveillant".