S'il y a bien une chose que l'on ne peut pas reprocher à Louane, c'est sa sincérité. Jamais, elle n'hésite de parler de sa santé mentale, de ses doutes ou encore de ses souffrances concernant son corps ou le fait qu'elle soit orpheline. Et si certains pensent qu'il s'agit d'une posture ou d'un étalage de vie privée, on pense, qu'au contraire, la jeune maman le fait pour prévenir que ces maux existent et qu'ils sont destructeurs. Il n'y a qu'à lire son interview dans le récent magazine Psychologies pour ne plus avoir de doute. Et puis, quand on perd ses deux parents dans la force de l'âge alors qu'on n'est encore qu'une jeune fille, bien sûr que le traumatisme est violent et qu'il a des conséquences encore aujourd'hui comme elle l'explique très bien, notamment sur les liens qui l'unissent à sa propre fille, Esmée.
"Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie depuis qu'elle est là. Peur pour elle, peur pour moi. Moi j'ai toujours peur que les gens meurent. Mes parents sont tombés malades à un an d'intervalle, ils étaient jeunes, j'avais à peine 15-16 ans. Ils savaient qu'ils allaient partir. Et je ne peux pas imaginer une seconde ce qu'ils ont dû ressentir à l'idée de nous laisser mais ils ont pu faire en sorte qu'on ne galère pas trop après. Moi je ne peux pas m'empêcher de me dire : si je traverse la rue et que je me fais écraser, qu'est-ce-qu'il va se passer pour elle ? Longtemps, je n'ai pas voulu d'enfant parce que j'avais peur de mourir. Et puis je suis tombée enceinte."
D'ailleurs, pour éviter que tout cela ne l'empêche d'avancer ou ait des répercussions sur Esmée, Louane a récemment déclaré qu'elle avait repris une thérapie. Une décision à la fois évidente et courageuse.