Angèle est toujours en tournée, elle est donc aussi en promo. Alors que, récemment, elle n'a pas hésité à aborder le difficile sujet de son homosexualité, elle a cette fois parlé d'un autre thème tabou : l'argent, dans un entretien avec le magazine Vogue. Cette fois, encore, la chanteuse belge, même s'il a fait attention à ses mots, s'est montrée franche et honnête, expliquant qu'elle n'avait pas de souci à parler de ça mais qu'elle reste lucide sur la situation.
"Pour moi non, mais pour les autres ça l'est, ce qui paraît normal. Donc je suis plutôt discrète. En fait, c'est comme les canons de beauté : c'est un truc qui n'est pas réparti équitablement, et je me considère comme chanceuse d'en gagner pas mal en faisant quelque chose que j'aime. C'est pourquoi m'en vanter me paraîtrait indécent. Surtout en période de crise. Il y a des gens qui ne savent pas comment ils vont se chauffer cet hiver : on voit que la question de l'argent soulève vite celle des inégalités."
Et de détailler un peu plus précisément ce qu'elle a fait de ses premiers cachets.
"J'essaie de la placer intelligemment, je suis pas dans le bling-bling. Donc acheter un appartement à Bruxelles fut la première chose. Puis l'aménager avec de beaux meubles. Parce que j'ai un goût pour le design, j'adore chiner."
Mais l'argent qu'elle gagne lui permet aussi de réinvestir sur elle et d'ainsi développer sa créativité et proposer d'autres choses, plus nouvelles, plus folles etc.
"La majorité de mon argent, en fait, je la réinvestis dans mon projet. Parce que je suis ma propre productrice : tous mes clips, une grande partie de mes tournées, mon album, c'est moi qui finance ça, afin d'offrir à mon public des shows grandioses. Tout ce qui touche à ma création, je ne me donne pas de limite."
Et c'est sans doute le meilleur investissement !