Mylène Farmer, Indochine, Soprano : leurs concerts au Stade de France menacés ?

Des travaux sur les lignes de RER pourraient bien compliquer les choses...

Indochine, Mylène Farmer, Soprano... Autant de poids lourds de la chanson française dont les concerts se jouent systématiquement à guichets fermés. Et après deux années particulièrement difficiles pour les artistes en raison de la crise du Covid-19, le public se faisait une joie de les retrouver sur scène pour leurs tournées respectives prévues à l'été 2022 et 2023 au Stade de France. Seulement voilà, la tenue des concerts pourrait bien être compromise. En cause : pas de nouvelles restrictions sanitaires mais plutôt d'importants travaux sur les lignes B et D du RER pour les deux années à venir.   

D'après Transilien, l'opérateur des trains de banlieue en Île-de-France, les nombreux chantiers organisés "en soirée et/ou le week-end" ne seraient pas en mesure de permettre l'acheminement des voyageurs se déplaçant en transports en commun jusqu'aux concerts ayant lieu au même moment. Pas de chance, ce sont justement les seuls moyens de transports à proximité du stade, avec la ligne 13 du métro. Le problème est d'autant plus grave que 60 % du public utilise habituellement ces trains pour venir applaudir leurs stars préférées. 

Sont concernés les concerts d’Indochine, Soprano et Mylène Farmer mais également Les Red Hot Chili Peppers, Coldplay, Ed Sheeran ou encore Booba. Le journal Le Parisien explique par ailleurs que sur certaines dates concernées par cette situation critique, il pourrait n'y avoir aucun trafic prévu ! Les conséquences pourraient être très sérieuses pour la sécurité des spectateurs : "Le temps d’évacuation serait de plusieurs heures avec les risques de sécurité publique pouvant être occasionnés par des mouvements de foule" averti Transilien. 

On peut imaginer la déception de ceux qui se faisaient une joie de retrouver l'effervescence de la scène. Heureusement, ils peuvent compter sur le soutien et l'engagement du leader d'Indochine, Nicola Sirkis. Sur son compte Twitter, le chanteur s'est fendu d'une réponse laconique à l'article du Parisien : un "Non" lapidaire, accompagné d'un poing levé. Espérons que d'ici au retour des beaux jours, des solutions aient été trouvées...