Héritage de Johnny Hallyday : les secrets de l’accord entre Laeticia, Laura et David

Héritage de Johnny Hallyday : les secrets de l’accord entre Laeticia, Laura et David

Huit ans après la mort du chanteur, l’accord entre sa veuve et ses deux aînés met fin à des années de tensions et de batailles judiciaires.

Un héritage complexe et un accord salvateur

Après le décès de Johnny Hallyday en décembre 2017, l’héritage du rockeur est rapidement devenu un sujet de conflit médiatisé. Son testament, rédigé aux États‑Unis, léguait l’essentiel de ses biens à sa veuve Laeticia et aux filles adoptées, Jade et Joy. Laura Smet et David Hallyday contestaient ce choix, estimant qu’il ne respectait pas la succession légale française. Les tensions étaient exacerbées par le montant potentiel des droits et dettes fiscaux liés à la succession, évalués à plus de 36 millions d’euros.

Face à ce contexte, un accord signé le 3 juillet 2020 entre Laeticia et les deux aînés du chanteur a permis de mettre fin aux procédures judiciaires et de clarifier les obligations financières. Laura et David ont accepté de ne pas contester le testament de 2014 et de renoncer à certains aspects de l’héritage afin d’éviter de lourdes dettes fiscales. La médiatisation des conflits a alors laissé place à une communication plus discrète, et la famille a trouvé un terrain d’entente permettant de protéger le patrimoine de Johnny tout en apaisant les relations.

Les conséquences pour chacun des héritiers

Pour Laura Smet, l’accord a constitué un compromis qui lui permet de respecter le testament de son père tout en sécurisant sa situation face au fisc français. Elle renonce officiellement à certaines parts de l’héritage mais conserve la possibilité de gérer ses droits d’auteur liés aux œuvres de Johnny. David Hallyday, lui, refuse de prendre le passif fiscal lié à la succession, ce qui équivaut à renoncer à l’héritage tout en évitant des conséquences financières potentiellement lourdes.

De son côté, Laeticia Hallyday devient l’unique héritière officielle des biens matériels du chanteur, tout en assumant le règlement complet de la dette fiscale estimée à 36 millions d’euros. Cet accord met fin à plusieurs années de batailles judiciaires et marque une étape importante dans la préservation du patrimoine familial. La famille semble aujourd’hui pouvoir tourner la page et se concentrer sur la mémoire de Johnny Hallyday sans conflit public.

Ophélie Ruffini



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