Remplir la Paris La Défense Arena est un exploit que peu d’artistes peuvent s’offrir. Le 13 décembre prochain, ce seront près de 40 000 personnes qui applaudiront Jean-Louis Aubert, figure iconique de la chanson française et ex-membre du légendaire groupe Téléphone. À l’approche de cet événement exceptionnel, le chanteur était l’invité de Léa Salamé et Hugo Clément dans l’émission Quelle Époque !, diffusée le 29 novembre. L’occasion pour lui d'évoquer son passé, et notamment des souvenirs d’enfance à la fois marquants, douloureux… et profondément révélateurs.
Une enfance complexe, entre amour et dureté
Jean-Louis Aubert n’a jamais caché avoir grandi dans une atmosphère familiale particulière. Il avait d’ailleurs annoncé le décès de sa mère en plein concert, un moment très fort pour ses fans. Sur le plateau, il a confié avoir connu une relation difficile avec elle, marquée par des gestes qui, aujourd’hui, choqueraient profondément.
Parmi les souvenirs les plus marquants, le chanteur se remémore son hamster, un petit compagnon auquel il tenait énormément. Malheureusement, sa mère ne semblait pas partager cette affection.
Un geste impardonnable
C’est avec une grande sincérité que Jean-Louis Aubert a confié :
"Je tournais en vélo dans le jardin de la sous-préfecture et j’avais l’impression d’être comme l’hamster dans la roue. C’était mon frère… et ma mère l’a jeté par la fenêtre un jour."
Une scène inimaginable aujourd’hui, à une époque où la cruauté envers les animaux passait parfois sous silence. Le geste, brutal et incompréhensible pour l’enfant qu’il était, a laissé une trace durable dans sa mémoire.
Suspendu par la fenêtre : un autre souvenir troublant
Le chanteur poursuit alors avec une autre anecdote, tout aussi perturbante :
"Une fois où je devais vraiment être dissipé, j’étais petit, elle m’a suspendu par la fenêtre un jour aussi, ma maman."
Des confidences qui ont surpris l’audience, tant elles contrastent avec l’image lumineuse et bienveillante que renvoie l’artiste.
"J’ai été très heureux enfant"
Pourtant, malgré ces épisodes difficiles, Jean-Louis Aubert affirme qu’il garde un souvenir globalement positif de son enfance :
"Mais j’ai été très heureux enfant."
Une déclaration qui révèle toute la complexité du lien entre un enfant et sa mère, où cohabitent rigueur, maladresses, amour et résilience. Aujourd'hui, l’artiste semble avoir pardonné, ou du moins trouvé une paix intérieure qui lui permet de raconter ces histoires avec distance et sérénité.
