Marc Lavoine rend hommage à sa maman
Marc Lavoine est au centre de toutes les attentions. Alors que son couple avec Adriana Karembeu fait couler beaucoup d’encre, notamment avec leurs bisous moqués et une demande en mariage refusée, leur histoire d’amour semble aujourd’hui solide et passionnée. Cependant, malgré ces projecteurs braqués sur sa vie personnelle, le chanteur ne délaisse pas pour autant sa carrière.
Celui qui a poussé un coup de gueule à l'encontre des "Victoires de la Musique" revient sur le devant de la scène littéraire avec la sortie de son nouveau livre, "Quand arrivent les chevaux". À travers cet ouvrage, Marc Lavoine partage les moments forts de sa vie : sa carrière, son enfance, ses amours et, surtout, un hommage bouleversant à sa maman, récemment décédée.
Cette dernière souffrait de lypémanie, une forme de mélancolie profonde, qui a marqué leur relation. Lors d’une interview dans l’émission TF1 "Sept à Huit", le chanteur a ouvert son cœur sur la relation fusionnelle qu’il entretenait avec sa mère et sur la douleur immense qu’il a ressentie à sa perte.
Une mère inspirante et inoubliable
"Elle n'était pas très grande, elle faisait 1m62. Elle était brune et avait un regard d'une pureté incroyable", raconte Marc Lavoine, ému.
Il confie également que son titre culte, "Elle a les yeux revolver", s’inspire directement de sa mère.
"Elle a aimé un homme dans sa vie, elle l’a attendu comme une feuille morte sur un lit. Il est toujours parti ailleurs. Jusqu’à ce qu’elle décide de cesser avec lui", relate-t-il, soulignant la force et la résilience de cette femme qui a tant compté pour lui.
"Elle était tout pour moi. C’était mon repère fixe. C’était la femme que j’aimais, d’une certaine façon", déclare-t-il avec une sincérité déchirante.
Pourtant, la foi qu’il avait trouvée grâce à elle a vacillé à sa mort :
"J’ai attrapé la foi, et puis quand elle est partie, je l’ai perdue. Je l’ai perdue et là j’ai retrouvé ma croix, par hasard."
Le jour de la disparition de sa mère, Marc Lavoine confie avoir eu l’impression de perdre le centre du monde.
"Je ne sais plus où je suis garé, je ne sais plus où j’habite, je ne sais plus où j’en suis, je ne sais plus qui je suis, je tombe par terre. Je ne peux même pas parler. Je pleure-parle", se souvient-il avec émotion.
Ces mots traduisent la profondeur de sa douleur et l’impact de cette perte sur son équilibre.
Une thérapie par l’écriture
La sortie de son livre "Quand arrivent les chevaux" a marqué un tournant dans son deuil.
"Ça a duré jusqu’à ce que je sorte le livre. Je n’ai pas accepté, je ne l’ai pas laissée partir en fait", confie-t-il.
Cet ouvrage, véritable exutoire, lui a permis de mettre des mots sur ses blessures et de rendre un dernier hommage à celle qui restera, pour toujours, "le centre de son monde".