Après avoir rencontré plusieurs problèmes en tant qu'artiste au cours des dernières années, Keen'V s'essaye à la télévision. On a appris que l'interprète de "Petite Émilie" se lance dans une carrière d'animateur et qu'il sera aux commandes d'une nouvelle émission intitulée "The Song" sur NRJ12.
Le concept de l'émission est le suivant : tous les jours de la semaine, deux duos de candidats qui doivent trouver la bonne chanson s'affrontent à travers cinq manches pour tenter de remporter chaque soir la somme de 10 000 euros. Au programme, de la bonne humeur et des invités surprises.
Une opportunité pour laquelle le chanteur de 41 ans n'a pas hésité une seule seconde :
"Du jeu, de la musique, je ne pouvais pas refuser. C’est une émission que je regarderais en tant que téléspectateur".
Une décision qui a ravi le producteur de l’émission, Aurélien Lipiansky, comme il le révélait à nos confrères du Parisien :
"C’est une énorme révélation ! Il s’est totalement investi dans le projet. Cela a été extrêmement agréable de travailler avec lui".
Une carrière musicale compliqué depuis quelques années
Cette nouvelle marque un nouveau chapitre pour l'interprète originaire de Seine-Maritime, qui avait notamment dû annuler sa tournée en 2019/2020 suite à un manque de places vendues.
Un échec difficile à digérer, sur lequel l'artiste était revenu, avec beaucoup d'humilité et de transparence, lors d'une interview accordée au Parisien :
"J'ai honte que cela me soit arrivé, mais dans ma carrière, je ne me rendais plus compte de ma chance, avant ce revers. Mes albums étaient tous platine ou double platine, mes tournées se remplissaient hyper bien, j'ai un record de discothèques pour un artiste. Mais je ne m'en rendais plus compte. Je me suis laissé emporter par ce que je lisais sur moi, tous ces critiques qui n'arrêtaient pas d'écrire que je n'avais pas de fond. C'est idiot, mais à un moment, je l'ai cru. Je me suis fait avoir mentalement car j'étais faible après avoir perdu ma grand-mère. Alors j'ai fait des chansons plus intimes, plus sombres. C'était bête car mon rôle c'est d'amuser les gens, et c'est déjà très bien. J'ai voulu prendre des risques en changeant de style et c'est ça mon erreur. J'avais mon public et j'ai voulu m'en faire un autre… ".
"Cela arrive à tout le monde d'avoir des bas (...) Il fallait qu'il y ait 3.000 personnes à chaque date pour produire un beau spectacle mais on en était loin. Certains artistes m'ont dit que c'était un suicide médiatique de le raconter. Les gens veulent toujours faire bonne figure… mais pourquoi ? Moi, je n'ai pas envie d'être une façade".
Le voilà la tête d'un projet qui devrait lui permettre de rebondir.