Ycare : il raconte sa descente aux enfers

Ycare : il raconte sa descente aux enfers
Ycare va beaucoup mieux.

Depuis quelques temps, Ycare semble être au top de sa forme. Mais cela n’a pas toujours été le cas.

Enfant à la fois nostalgique et contemplatif, Ycare a toujours été un être doté d’une très grande sensibilité. Et c’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à l’autodestruction. Dans les colonnes du magazine Voici, il se confie : "Au début, les excès étaient festifs, mondains, puis nettement moins". Il ajoute :

"Je suis allé jusqu’à l’article de la mort. J’avais la conviction d’être un artiste maudit, alors je me maudissais moi-même. Je vivais la nuit dans un brouillard d’alcool et de mauvais médicaments… Et un matin, chez Axelle Red, alors que je n’avais pas dormi depuis des jours, on a longuement discuté. Il en est sorti la chanson ‘Animaux fragiles’. Après, c’était terminé. J’ai mis un peu de temps à me sevrer, mais dans ma tête, c’était terminé".

Des projets plein la tête

Pendant longtemps, Ycare a cru qu’il ne se relèverait jamais. Pourtant, ces dernière mois, le chanteur a su monter qu’il était un véritable artiste. Tandis qu’il rejoint les Enfoirés et coécrit l’hymne de la troupe, il sort son deuxième album de duos intitulé "Nos futurs". Il est également en passe de nous présenter un ouvrage, dans lequel il se livre à cœur ouvert, notamment sur la relation qu’il entretient avec ses parents. En effets, ces derniers n’ont pas vraiment réalisé le mal-être qui le tourmentait. "Plus personne ne me voyait parce que je n’étais plus présentable", se souvient Ycare. Avec émotion, il explique :

"J’écrivais pour les gens, mais dans l’ombre. Si mes parents avaient su, ils se seraient précipités à mon chevet pour m’aider. Mais c’est quelque chose qu’il fallait que je traverse seul. Quand mon père l’a appris, ça l’a anéanti. […] J’ai finalement dû  consoler mon père de mes propres peines…".

Fort heureusement, tout cela semble bien derrière lui. Aujourd’hui, Ycare est heureux et peut compter sur le soutien de son épouse, Renna Hawili.