Ça n'est pas toujours facile d'être vue comme la "fille de" quelqu'un de très célèbre. D'autant plus quand le père a une aura incroyable dans tout le milieu culturel français, et qu'on veut soi-même y travailler. Mais Charlotte Gainsbourg s'en sort à merveille, elle qui est encore cette semaine à l'affiche du film "La Vie Pour De Vrai", avec Kad Merad et Dany Boon, sorti le 19 avril. Un comédie légère et très appréciée par la critique pour le moment, espérons que cela dure !
Mais cette comédie légère et drôle est à des années lumières des confidences faites par Charlotte Gainsbourg en interview chez "En Aparté", pour Canal +. A l'occasion de la sortie du film, l'actrice a fait un passage obligé par la case "promo", avec des questions assez personnelles, notamment au sujet du décès de son père. "J’avais 19 ans quand il est mort. J'ai rencontré Yvan un mois plus tard et on a habité ensemble donc une nouvelle vie pour a commencé, mais j’ai tout de suite voulu racheter la rue de Verneuil et tous les meubles pour que ça ne bouge pas. Évidemment, je voulais en faire un musée parce que je me suis dit que c’était ce que mon père aurait voulu. Mais c’était aussi, plus égoïstement, pour faire comme s’il était encore là. Du coup, je m’y enfermais", confie Charlotte, avant d'ajouter "je ne pouvais pas aller au cimetière parce qu’il y avait toujours du monde".
Une disparition dont elle ne s'est toujours pas totalement remise, elle qui est devenue orpheline de père à seulement 19 ans : "Je n'ai jamais pu faire le deuil de mon père parce que j’étais tout le temps en réaction avec ce que les gens partageaient avec moi. Ils avaient envie de me parler de mon père qui venait de mourir, je l’entendais à la radio… C’était impossible de se protéger donc je n’ai pas géré cette disparition. Ça m’a anéantie pendant très longtemps. Jusqu'à la naissance de mon fils, je pense".
Heureusement, la naissance de son fils semble lui avoir apporté plein de bonnes choses, on espère que ça va continuer d'aller mieux pour la chanteuse. Mais c'est sûr que quand on perd quelqu'un comme le grand Serge, ça doit laisser un sacré vide...
