Fils de Johnny, David Hallyday a hérité de sa passion pour la musique et a très vite rêvé de devenir chanteur. Un rêve très difficile à atteindre pour le fils de Sylvie Vartan qui a dû aller outre les critiques et les jalousies en raison de son statut de "fils de". Considéré comme non légitime dans le milieu de la musique, l'interprète du titre "Tu ne m'as pas laissé le temps" s'est battu pour faire reconnaître son talent comme il l'a confié aux journalistes de Télé 7 Jours. "À mes débuts, en dehors de ma famille, plein de gens me soutenaient que je n’étais pas assez bon pour faire carrière" a-t-il confié.
Déterminé à se faire une place dans la musique, David Hallyday a néanmoins pu compter sur le soutien de ses proches, notamment sa mère et sa grand-mère qui ont toujours cru en lui mais aussi Tony Scotti, son beau-père.
"Très vite, elles ont compris que la musique était, chez moi, non pas une passion, mais une vocation (...) Dès l’âge de 17 ans, j’écrivais des chansons pour une boîte d’édition, sans penser à chanter un jour. Tony m’a encouragé. Sans cela, j’aurais poursuivi dans la musique, mais pas forcément en me produisant sur scène."
Bien sûr, son regretté papa a également poussé son fils à se lancer et lui a toujours inculqué l'importance de se battre pour réussir afin que son talent soit reconnu par tous à sa juste valeur. Hommage à Johnny Hallyday, le quinzième album de David Hallyday comprend de profonds remerciements à son papa qui lui manque toujours terriblement. Dans le titre "Le plus heureux des hommes", le chanteur révèle d'ailleurs le conseil inestimable de son père : toujours croire en soi envers et contre tout.
“Le plus heureux des hommes ne cherche pas à voir. Le plus heureux des hommes est celui qui sait croire. Et tu as fait de moi cet homme-là”, chante le papa d'Emma et d'Ilona Smet.