La presse durement frappée par la crise

C'est un secteur qui n'est pas passé outre les mailles du filets de la crise liée au Covid-19.

Beaucoup d'entre nous prennent d'ordinaire plaisir à se déplacer le matin pour aller chercher son petit journal ou son magazine quotidien. Un petit plaisir presque oublié durant les 2 mois de confinement. 

Et c'est d'ailleus cette période qui a fragilisé grandement le secteur de la presse. Sans publicité et sans distribution, les chiffres se sont effondrés, d'où l'appel au gouvernement via Le Figaro pour aider à relancer ce domaine : "La presse d'information générale travaille aujourd'hui 'à découvert' et cela risque d'être fatal à de nombreux titres, déjà fragilisés économiquement avant la crise" explique le texte paru dans le journal, en précisant que seul un "soutien déterminé de l'État est aujourd'hui indispensable". 

Dans la tribune, on peut lire aussi que "aucune mesure de soutien à la presse n'a été adoptée alors que des entreprises et des secteurs menacés font légitimement l'objet de mesures spécifiques".

Pour pouvoir relancer la machine, le syndicat Apig (Alliance de la presse d'information générale) demande "le fléchage des campagnes de communication publique et la prolongation du dispositif exceptionnel d'indemnisation du chômage partiel (...) L'instauration d'un taux zéro de TVA" et "un cadre fiscal incitatif à la souscription d'abonnements". 

Selon une comission d'enquête sénatoriale, la presse écrite a vu ses ventes diminuer de 50% entre le mois de février et le mois d'avril. Un énorme manque à gagner.