L’année prochaine, treize magasins Tati vont fermer leurs portes. La centaine d’autres magasins de l'enseigne vont passer sous pavillon Gifi, comme l’a annoncé Philippe Ginestet, le président du groupe GPG propriétaire des deux marques à l'AFP.
Ces fermetures vont ainsi provoquer 189 suppressions de postes (les salariés seront reclassés en interne) et en 2020, "il ne restera qu'un seul Tati en France, celui de Barbès" à Paris, a-t-il expliqué lors d'une réunion du comité central d'entreprise du groupe.
Cette "réorientation stratégique" répond selon Philippe Ginestet à "une logique économique et sociale de préservation des emplois", les tests réalisés par le groupe démontrant que les magasins Tati déjà passés sous l'enseigne Gifi dégagent de meilleurs chiffres d'affaires, a expliqué le président du groupe GPG.
Annoncée mardi lors d’une réunion, elle s'accompagnera d'un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) visant à la fermeture de 13 magasins Tati, "qui affichent des pertes durables", et la suppression des postes de 189 salariés pour qui "des mesures de reclassement" seront mises en place.
En mars 2017, l’entreprise en difficulté, avait été mise en vente puis placée en redressement judiciaire. Le groupe GPG de Philippe Ginestet, fondateur des magasins Gifi, avait été alors choisi pour reprendre les 109 magasins et 1 428 salariés, avec la promesse de maintenir l'enseigne au vichy rose. Mais les pertes économiques de la société ont été trop importantes en 2018, "de l'ordre de 28 millions d'euros" d’après M. Ginestet, et "malheureusement" cette année elles le seront encore plus, a-t-il déclaré.
