« Nicola Sirkis, chanteur à l'épreuve du temps » c’est le titre d’un article publié dans le Parisien en décembre dernier. Il revenait sur l’histoire de groupe Indochine, mais aussi la vie personnelle du leader du groupe et notamment sur son conflit avec son frère Christophe. Ce dernier a tenu à briser le silence.
Or, dans le quotidien, ce 25 mars 2019, Christophe Sirchis, le frère de l’artiste a obtenu son droit de réponse. Il donne sa version des faits concernant sa relation conflictuelle avec son frère. Depuis la mort de leur frère en 1999, Stéphane, ex-membre d’Indochine, les deux hommes sont fâchés.
"J'estime que mon frère Nicolas n'a pas aidé Stéphane comme il est prétendu [le leader du groupe disait avoir tout fait pour l'éloigner des drogues NDLR]. Stéphane s'en est souvent et très précisément ouvert à moi, ainsi qu'à notre père à qui il est venu demander de l'aide dès 1993. J'ai constaté qu'il vivait dans une situation très précaire au regard des revenus du groupe Indochine et de son chanteur. Les compositions de Stéphane pourtant de qualité étaient rarement acceptées", écrit-il.
Christophe Sirchis clarifie aussi les choses à propos de la mort de leur frère. "Stéphane est mort non pas d'une hépatite fulminante comme cela a été maintes fois publié, mais d'une overdose constatée par l'urgentiste de l'hôpital Saint-Antoine. J'ai été informé plus tard que le geste aurait été volontaire après une période de convalescence totalement sobre. Peu de temps auparavant, Stéphane m'avait appelé pour me dire une nouvelle fois combien il était affecté par le rôle de figuration qu'on voulait lui faire tenir au sein du groupe Indochine. (...) Je déplore les contrevérités publiées de façon systématique depuis 1999 sur Stéphane à chaque nouvelle campagne de promotion des activités de mon frère Nicolas sous le nom du groupe Indochine", confie-t-il.
Il affirme en vouloir aussi à Nicola Sirkis d'avoir fait appel à un avocat au moment de la sortie de l’ouvrage Starmustang, dans lequel il rendait hommage à Stéphane...
