Pour le député LREM, Joël Giraud les impôts ne devraient pas servir à subventionner certains tournages de films français. En effet, ces dernières années beaucoup d’argent de financements publics a été injecté dans l’industrie du cinéma. Il a notamment pris pour exemple le film « Alad’2 » une comédie de Kev Adams. Le budget s’élevait à 22 millions d’euros dont un tiers a été financé par les aides publiques et les crédits d’impôts.
Il a notamment déclaré : « Est-ce le rôle de la puissance publique de subventionner ce genre de choses ? Le CNC fait son job mais les mécaniques ne sont pas saines et les mécaniques, c'est nous les députés ». Il s’est rendu au CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) pour savoir : « s'il existe des procédures adéquates permettant de limiter l'imputation de certaines dépenses (transport, restauration, hôtellerie...) aux crédits d'impôts ».
Mais ce n’est pas le seul film qu’il a dans son viseur. Il a également des reproches envers le scénariste Luc Besson : « Cela me choque. Luc Besson n'est pas résident fiscal mais américain. Et qu'on ne me dise pas qu'on soutient la culture. Rien n'est trop beau quand on parle culture. Je dis stop, on ne peut pas présenter des factures luxueuses aux contribuables ». Coup de gueule !
