Indochine : Nicola Sirkis et son combat…

Le chanteur se confie sur son combat...

Le dernier album d’Indochine « 13 » s’est écoulé à 400 000 exemplaires. Un succès incroyable. Le groupe a également su combler les fans avec le 13 Tours, un spectacle extraordinaire. Dernièrement, victime de son succès, le groupe a dû ajouter une deuxième date à Lille pour satisfaire ses admirateurs et fêter les 60 ans de son chanteur, Nicola Sirkis.

 

Sur le plateau de C à vous ce jeudi 30 janvier, le chanteur a d'ailleurs défendu une éthique que veut garder le groupe : garder des prix raisonnables pour les concerts, à 45 euros la place au maximum.

 

« On ne taxe pas, on ne surtaxe pas le public parce que je trouve ça incohérent. On fait de la musique, c’est pour apporter à un moment donné (…) un moment d’évasion, un moment où tout peut être permis dans les concerts. Déjà je trouve que 45 euros c’est super cher ».

 

Pour lui, qui s’illustre par son humilité, tout réside dans la maîtrise des tarifs des places : « c’est un long combat, mais quand on maîtrise les chiffres on sait qu’au-delà c’est pour enrichir des artistes qui se défiscalisent ». Il poursuit : « On n’a pas besoin de plus, je n’ai pas besoin de plus, du moment que tout le monde est payé ».

 

Le leader du groupe explique très fier : « On arrive quand même à faire des supers concerts, de trois heures, et avec beaucoup de production, de créativité, et ça, tient-il à ajouter, ça coûte la peau du cul ».