Jeremy Ferrari son soutien engagé

Découvrez ses déclarations et ses confidences !

Depuis plusieurs semaines des manifestations violentes se déroulent en France, depuis les célébrités ne cessent de réagir à propos des gilets jaunes. Jérémy Ferrari était invité, jeudi 13 décembre 2018, sur le plateau de Quotidien (TMC). Yann Barthès a décidé de l'interroger sue ce fait d’actualité. L'humoriste a défendu les manifestants, soulignant que les problèmes économiques qu'ils soulèvent concernent une bonne partie de la population française. Il déclare "Pour moi ce n'est pas 'le mouvement des Gilets jaunes'. Le gouvernement aime bien mettre des noms comme ça on a l'impression qu'ils sont moins nombreux. Mais c'est quand même les Français pour moi"

 

Pour illustrer son propos et expliquer que le problème de l'essence "n'est pas anecdotique", l’humoriste qui présentait le DVD de son spectacle « Vends 2 pièces à Beyrouth » a pris l'exemple de son père "qui a été récemment au chômage, qui devait trouver du taff. Il a dû refuser deux offres d'emploi parce que l'essence lui coûtait trop cher". Il poursuit en poussant un coup de gueule : "Il faut arrêter de dire aux gens que c'est démago de dire que c'est difficile pour la plupart des gens de vivre en France. Oui c'est dur dans d'autres pays, oui il y a des pays qui sont encore plus en difficulté économiquement".

 

D’après le comédien, la colère des Gilets jaunes est loin d'être anodine et en dit long sur la situation de nombreux Français. « Ce n’est pas parce qu'il y a pire ailleurs que ce n'est pas dur ici. Je crois que c'est ça le combat des gens : quand est-ce qu'on va nous écouter ? Quand est-ce qu'on va arrêter de nous regarder comme des espèces de malades qui pètent un câble parce qu'on a augmenté l'essence. Ce n’est pas ça ! Le quotidien des gens est compliqué", a insisté Jérémy Ferrari. Depuis des années, l’humoriste est comparé à Coluche pour ses engagements et ses prises de positions dans des faits d’actualités !