Au début des années 1990, Vincent Lagaf’ est une véritable star. Ses tubes Il est BO le lavabo et La Zoubida ont affolé les compteurs, ces deux titres ont trustés le TOP 50 ! Il signe alors ses premiers contrats avec TF1 jusqu’à devenir l’animateur phare de la chaîne grâce à son jeu : le Bigdil.
A l’apogée de sa carrière, dans les années 2000, l’animateur se laisse submerger par ses démons, à commencer par la drogue, en 2011, il confie à Télé 7 Jours "Je vais faire un coming out, j’ai été toxicomane pendant 30 ans, j’ai ingurgité des tas de produits. Ça fait un an que j’ai eu une prise de conscience. Je suis très content d’avoir tiré un trait là-dessus." Outre la toxicomanie, Vincent Lagaf’ a surtout été transformé par l’argent, qui coulait à flots à cette époque.
Lundi 12 novembre, dans Off Roads (RMC) présenté par Laury Thilleman ; il confiait "Ça m’a plus fait péter les plombs qu’autre chose. Tu sens que la vie est plus facile que pour les autres. Donc tu te permets des trucs que tu ne te permettrais pas si tu étais considéré comme tout le monde… Tu te permets de faire des colères, de faire des cacas nerveux."
Après la signature de contrats juteux, Vincent Lagaf’ a dépensé sans compter, l’animateur de Strike se souvient "Tu te permets de rentrer dans une boutique en disant : ’Je voudrais ces deux voitures, je les prends maintenant’. J’ai acheté les deux bagnoles comme ça, clac. A partir du moment où c’est l’argent qui te donne la possibilité de le faire, tu te dis qu’avec l’argent, tout s'achète." Une période qui laisse un mauvais souvenir à l’animateur.