Que va-t-il se passer après la mort de Charles Aznavour ?

Lundi 1er octobre, le chanteur emblématique français nous a quitté à l’âge de 94 ans.

L’interprète de « La bohème » n’aura pas atteint les 100 ans comme il le souhaitait. Charles Aznavour, le pilier de la musique française est décédé lundi 1er octobre d’une crise cardiaque. Le monde de la musique est en deuil, mais les musiques de l’artiste continueront de raisonner à travers les âges et les générations. Son départ soudain laisse beaucoup d’interrogations, et notamment celle sur son héritage. Charles Aznavour n’avait qu’un seul souhait, c’était que sa famille ne se déchire pas pour des histoires d’argent : « J’ai déjà tout mis en place, ça fait trente ans que j’ai fait mon testament. Je ne veux pas qu’on se batte pour une cuillère ou une fourchette, c’est ridicule et c’est ce qui se passe souvent ». Il ne voulait pas que sa disparation engendre la même polémique que celle de Johnny Hallyday. Et quand les médias lui ont demandé ce qu’il resterait de lui, il a répondu : « Aucune importance, il restera ce qu’il restera… J’aimerais bien qu’il reste beaucoup, ça fera des droits d’auteur pour mes petits-enfants ».

Mais le chanteur avait également réglé tous les petits détails concernant son enterrement. Son corps devrait subir aujourd’hui une autopsie dans le centre hospitalier de Nîmes pour connaitre les causes exactes de sa mort, même si aucun décès suspect n’est à envisager. Le lieu de l’inhumation n’a pas encore été révélé, mais il se pourrait que le chanteur soit enterré dans les Yvelines (78). Il y a quelques années il avait confié : « Ma terre est française. J’ai fait construire un petit caveau dans un cloître du XIIe siècle de ma commune, Montfort-l’Amaury dans les Yvelines ». Il rejoindra ainsi ses parents et son fil Patrick, tout trois enterrés dans cette demeure funéraire. Charles Aznavour avait même révélé l’épitaphe qu’il souhaitait avoir sur sa pierre tombale : « encore des vers ». A travers ces mots il voulait que la musique l’accompagne même dans l’au-delà.