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André Boudou, le père de Laeticia Hallyday, s’exprime enfin !

« Ma relation avec Johnny ne m’a apporté que des emmerdes »

Cette semaine, le journal L’Express dévoile une interview du beau-père de Johnny Hallyday, André Boudou. Le père de Laeticia est revenu sur l’affaire testamentaire qui touche sa famille.

Il déclare : « Vous voulez savoir quel rôle a joué le "clan Boudou", comme on nous appelle ? Nous avons fait du bien à Johnny. Quand Laeticia l’a rencontré, il n’était vraiment pas au mieux de sa forme. » Selon lui, le Taulier était, à cette époque : « un artiste dépressif, bourré de drogue, qui traînait 23 millions d’euros de dettes. »

André Boudou en est convaincu, Johnny n’aurait pas pu faire fructifier ses affaires sans lui et sans sa famille : « S’il ne nous avait pas rencontrés, Johnny serait mort ruiné, il n’aurait pas eu la fin de carrière qu’il a connue, ni l’hommage national que la France lui a rendu. Et nous serions les Thénardier de la France ? Je lui ai fait du bien en le conseillant dans ses affaires, sans que cela me rapporte un centime. »

En 2003, lui et Johnny Hallyday avait ouvert une boîte de nuit à Paris, l’Amnésia, qui avait fait faillite et qui avait fermé quelques mois après : « Avec l’Amnésia Paris, il a multiplié son investissement par deux. En revanche, moi, le chef d’entreprise qui travaille depuis quarante-huit ans, j’ai eu des ennuis avec le fisc, uniquement parce que j’étais le beau-père de Johnny Hallyday. On s’est payé le beau-père de la star ! Ma relation avec lui ne m’a apporté que des emmerdes. »

Mais d’où viendrait la brouille entre Johnny et André Boudou ? Selon ce dernier, leur animosité se serait déclarée au moment de la signature du chanteur avec la maison de disque Warner. Il raconte avoir déconseillé au Rockeur de s’installer en Suisse. Il lui aurait alors expliqué qu’il faut « séjourner habituellement dans la Confédération, mais aussi y exercer l'essentiel de son activité professionnelle pour obtenir le statut de résident fiscal […] Johnny ne m'a pas écouté, on connaît le résultat : un redressement fiscal de 9 millions d'euros. A partir de là, j'ai dit à Johnny : 'tu es trop con, continue à chanter, mais ne me casse plus les c...' »