« Je me dis qu’elle ne souffre plus. C’était un calvaire, cette souffrance. Ceux qui souffrent sont ceux qui restent. Ça me fait si mal ! Elle méritait tellement de vivre… » La voix est à peine perceptible. Ce sont les mots d’un homme, Alain Delon qui est à cet instant-là un homme au cœur brisé. Il sait depuis 24h que Mireille Darc, sa Mireille, n’est plus. Depuis quelques semaines, il essayait de se préparer à l’une des pires épreuves de sa vie. « Il y a trente-cinq ans, Romy ; et maintenant, Mireille. Et puis Simone. C’est trop. »
Suite à un appel en urgence de Pascal Desprez, dans la nuit de vendredi à samedi, Delon a refait la route de Douchy à Paris pour sentir une ultime fois le souffle qui reliait encore Mireille à la vie. Son poignet était devenu si fin, elle avait tant maigri… Je l’ai embrassée. » dis Alain Delon à la journaliste Valérie Trierweiler.
Alain Delon l’assume totalement : "Elle était la femme de ma vie. Nous avons été si heureux ensemble, et heureux de tout... Nous avions tout, et elle était tout pour moi." Et finis en exprimant toute sa tristesse dans une ultime déclaration : "Aujourd'hui, je préfère avoir l'âge que j'ai plutôt que 40 ans. Je n'aurai pas beaucoup d'années à vivre sans elle, pas trop d'années à souffrir. Elle, au moins, ne souffre plus. Elle repose. Sans elle, je peux partir moi aussi."
