Claudio Capéo se livre sur son succès.

« On est là pour la musique ».

Révélé dans « The Voice », Claudio Capéo est un pseudo mais aussi le nom de son groupe, formé en 2008. Dans une interview dans le journal « 20 Minutes », le chanteur passe du « je » au « on » pour rappeler que le carton de son album est un travail collectif. « Claudio Capéo » s’est écoulé à plus de 410 000 exemplaires.

Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne s’attendaient pas à un tel succès. « On s’est lancé dans cette aventure pour ouvrir des portes. Faire de la télé, être en mode compétition, ce n’était pas mon truc. En entrant dans l’émission, j’ai découvert plein de belles choses, une vraie famille. Au départ, je me suis dit que j’allais gagner des gens sur les réseaux sociaux, que je ferai peut-être un peu plus de concerts… Et puis je sors aux battles [une étape qui précède les directs], on se fait repérer par Sébastien Saussez [directeur du label Jo & Co] et Pascal Nègre et là ça part dans tous les sens. C’est tellement fou ! C’est allé si vite alors que ça fait quand même neuf ans qu’on joue. Alors on se laisse porter. »

Avec leur quadruple disque de platine, on imagine facilement que le succès puisse leur monter à la tête. Mais c’est mal les connaitre.

« On le gère bien. On est là avant tout pour faire de la musique, le reste on s’en fiche. On est entre potes, ça n’a pas changé si ce n’est qu’on a plus un véhicule qui tombe en panne tous les 50 km. On se connaît depuis des années, dès qu’il y en a un qui part en latte, on le replace. »

Si vous êtes fans, les rendez-vous sont déjà pris pour cet été. « Les festivals nous ont toujours fait rêver. C’est partir à la rencontre d’autres artistes et c’est toujours un peu un challenge parce que dans le public il n’y a pas que des gens qui sont venus pour nous voir. On a toujours tenté d’en faire, c’était super compliqué, à part chez nous [en Alsace] pour la Foire aux vins. Les Francofolies, on les a faits il y a deux ans sur le trottoir, on a joué à la sortie en essayant de récupérer un maximum de spectateurs. Cette année, on a le droit de monter sur scène [le 12 juillet], c’est une histoire de dingue ! »

Et la belle histoire de Claudi Capéo n’est pas prête de s’arrêter, leur agenda est rempli jusqu’à la rentrée avec une tournée des Zénith. « On n’en a jamais fait, donc on va voir ! Je me demande qui va venir. Avant, on ne remplissait pas un bistro, d’un coup on remplit des salles de 1,500 personnes et là, on nous fait faire des Zénith ! C’est avec plaisir, on est super chauds, on est motivés. Ça restera un concert, avec un décor différent, on va travailler tout ça. Si on arrive à remplir ces salles, ce serait incroyable. J’ai du mal à y croire encore. »