Roman Polanski ne pourra pas revenir aux Etats-Unis.

Il est toujours menacé d’emprisonnement.

Un juge américain a rejeté cette nuit la demande du réalisateur franco-polonais Roman Polanski de pouvoir remettre un pied aux Etats-Unis sans risquer d’aller en prison. 42 ans après avoir fui le pays à la suite d’une affaire de viol sur mineur.

Le juge Scott Gordon « a décidé que les demandes du prévenu ainsi que les requêtes correspondantes sont rejetées », selon une décision écrite du tribunal supérieur de Los Angeles.  

Pour les faits Roman Polanski est accusé d’avoir drogué, puis violé, une adolescente de 13 ans dans la maison de l’acteur américain Jack Nicholson en 1977. Après 42 jours de détention, il a fui en France en 1978 et n’est jamais revenu aux Etats-Unis.

Pour l’avocat de Roman Polanski, son client a « purgé sa peine », il a fait savoir qu'il voulait revenir aux Etats-Unis pour mettre fin à l'affaire. Mais seulement à condition d'avoir l'assurance de ne pas être arrêté à son arrivée.

Mais le juge Gordon n’a pas la même opinion, il a estimé que sa décision rendue hier, n’avait « pas de base suffisante ou convaincante pour réexaminer ces questions. »