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Christophe Dechavanne se livre avant le début de The Wall !

Il fait son grand retour sur TF1.

C'est le grand retour de Christophe Dechavanne. Après un an sans émission, il revient ce lundi 27 février sur TF1 avec The wall-Face au mur. L'occasion pour l'animateur d'évoquer son retour, mais aussi sa longue absence.

Le 27 février, date d’arrivée de The Wall -Face au mur-, cela fera plus d’un an qu’on ne vous a pas vu à la tête d’une émission…

Moi, je dis trois ans ! Ce ne sont pas des petits coups de trois semaines qui m’ont satisfait…

Vous avez l’air très enthousiaste concernant The Wall -Face au mur-

Ce jeu est complètement dingue ! Ce n’est vraiment pas un jeu comme les autres. Et pour cause : le téléspectateur vit avec les candidats de véritables montagnes russes émotionnelles. La partie se joue en trois manches. À chaque fois, les réponses à des quiz vont déclencher des chutes de boules dans un immense mur. Très impressionnant, il mesure 12 mètres de haut ! Les boules deviennent vertes et donnent droit à des sommes d’argent inscrites dans les cases dans lesquelles elles tombent, ou si les réponses sont mauvaises passent au rouge, et font perdre les montant inscrits. Les candidats peuvent gagner plus de 1,5 million d’euros mais, jusqu’à la dernière minute, rien n’est joué. Les dirigeants de TF1 y croient tellement qu’ils m’ont choisi sans tourner de pilote !

Quel animateur serez-vous ?

Plus solennel. On parle d’énormes sommes d’argent. Je ne vais pas faire dans le « Il est où le cochon ? » ou « Bonjour les coucougnettes ! ». J’accompagne les gens avec empathie et parfois avec ma légèreté. Et ça, j’adore !

L’antenne vous manquait ?

J’aime ce métier. J’ai commencé à la télé en faisant de l’animation parce que j’étais fait pour ça. Il n’y pas de raison que je m’arrête. J’en ai encore sous la godasse !

Vous avez proposé des émissions à TF1, dont un talk-show. Et puis vous aviez été choisi pour animer le jeu Au suivant, qui n’a pas été programmé à l’antenne… La chaîne vous a un peu fait lanterner, non ?

[Il réfléchit.] Pourquoi parler du passé ? J’essaie de regarder le verre à moitié plein. D’ailleurs, je suis le producteur de Bienvenue chez nous et ses déclinaisons qui sont installées en fin d'après-midi tout au long de l’année sur TF1.

Vous avez 59 ans. Selon vous, votre âge explique-t-il votre longue absence à l’antenne ?

Je peux en parler très clairement : l’an passé, j’ai eu face à moi un monsieur, Vincent Meslet [l’ancien directeur exécutif de France 2, ndlr], à qui j'ai proposé un excellent projet avant Qui est qui ?. Il m’a dit que j’avais deux handicaps : mon passé à TF1 – ce que je comprends tout à fait – et mon âge. Ce jeunisme à la con est honteux !

Un jeu quotidien, c’est bien, mais n’attendez-vous pas un prime ?

Le prime, je m’en fous. J’ai envie d'un talk. Et je ne mourrai pas avant d’en refaire un, c’est sûr !