Jusqu’ici, Flavie Flament refusait de dévoiler l’identité de son violeur, mais elle l’a révélé chez nos confrères de l’Obs.
« L’homme qui m’a violée lorsque j’avais 13 ans est bien David Hamilton » déclare l’animatrice.
Elle explique aussi pourquoi elle n’a pas cité son nom dans son ouvrage La Consolation : « Je n’avais pas le droit de citer le nom d David Hamilton dans mon ouvrage. Je ne l’ai pas cité parce que la prescription aujourd’hui condamne doublement les victimes de viol. Au bout de 20 ans après la majorité on vous explique que c’est trop tard. (…) Mais vous pouvez aussi passer de victime à coupable. Coupable de diffamation. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas cité son nom. »
Dans une vidéo pour l’Obs, elle a également décrit la scène.
« On est en 1987, dans le quartier naturiste du Cap d’Agde. Je fais des photos pour lui, dans son appartement. Très vite il a des gestes qui sont déplacés. Et puis un jour il m’emmène sous la douche et il me dit ‘’Viens je vais faire ce que tous mes modèles me demandent.’’ Et sous la douche il me viole. »
Même si elle n’a jamais cité son nom avant maintenant, Thierry Ardisson l’avait fait pour elle. Le photographe en question s’était alors défendu en démentant.
Sauf qu’entre temps, d’autres femmes sont sorties de leur silence, et ont avoué avoir vécu la même chose que Flavie Flament, avec le même photographe. Ce qui change tout. Si pour elle, il y a bien prescription, ce n’est peut-être pas le cas de toutes les autres femmes. Un procès pourrait donc avoir lieu.
