L'année 2016 a mal commencé pour Emmanuelle Galabru, qui a perdu son papa le 4 janvier dernier, à l'âge de 93 ans.
Si cet immense comédien savait nous faire rire, c'était aussi un époux et un père aimant. Lors d'une interview pour Paris Match, la jeune femme a fait des révélations touchantes sur Michel Galabru, son amour pour sa femme et les derniers mois de sa vie.
S'il avait "du mal à exprimer ses sentiments les plus personnels" et qu'il "faisait partie de ces gens pudiques et misogynes pour lesquels se montrer amoureux, ouvrir son cœur et fendre la cuirasse est un aveu de faiblesse", selon sa fille, lorsque sa femme Claude est partie, le comédien a perdu pied petit à petit.
Lorsque sa compagne est décédée, Michel Galabru a éclaté en sanglots avant de crier: "Vous ne pouvez pas comprendre à quel point j’aimais cette femme !" Atteinte de la maladie de Parkinson, Claude Galabru pouvait compter sur le soutien sans faille de son époux, qui n'a pas cessé de l'accompagner et de la soutenir: "Tout au long de sa souffrance, il ne l’a pas abandonnée un seul instant. Il la suivait jusqu’à l’hôpital, dormait avec elle dans sa chambre, sur un petit lit pas très confortable" confie Emmanuelle.
Fou d'amour, Michel Galabru n'a finalement pas pu supporter la perte de sa compagne: "Lorsqu’elle a sérieusement décliné, il a commencé une dépression. Et lorsqu’elle est partie, en juillet dernier, il a lâché la rampe. Il a joué le soir même de son enterrement et les quelques jours qui ont suivi. Puis il s’est arrêté. Il n’avait pas le cœur à continuer. Il disait: 'Je veux être avec elle.' "
Le comédien n'est pas partie n'importe quel jour, mais six mois après la mort de sa femme et le jour de son anniversaire... Une date significative pour leur fille: "Papa est parti le jour de l’anniversaire de maman, mais six mois après elle, comme s’il lui faisait le cadeau de la rejoindre ce jour-là pour lui donner la place qu’il n’avait pas osé lui donner de son vivant" affirme Emmanuelle Galabru.
Une passion dévorante, "une passion plus forte qu’eux", comme le dit la jeune femme, qui les aura finalement réuni à vie.