Alors qu’il annonçait qu’il ne voulait plus revenir au Festival de Cannes, l’acteur est à nouveau présent cette année pour défendre Valley of Love.
Il a confié au magazine Gala qu’il est venu uniquement pour soutenir le réalisateur de son film : « Si j’y vais, c’est pour accompagner Guillaume Nicloux qui a fait un film vraiment étonnant, avec un décor sublime. Mais ce n’est vraiment que pour lui. En plus, le film est présenté en fin de compétition et l’après-midi, comme ça, ça nous évite tous les cons ! ».
S’il ne souhaite pas revenir, c’est surtout par nostalgie : « Je reste avec les Cannes des années soixante-dix, ceux des grands cinéastes italiens. Quand Marco Ferreri avec Jean-Pierre Rassam terrorisaient la croisette avec La grande bouffe, quand Marguerite Duras venait présenter Le Camion, c’était autre chose ! Il y avait des films et des sélections qui avaient du culot, de l’arrogance, il y avait du talent. Il y avait des scandales sans que l’on sache trop pourquoi, ou peut-être parce qu’il y avait trop de talents justement ! Cannes, l’an dernier, avec le film sur DSK, est un mauvais souvenir. Et puis j’y ai trop chaud ! »
Il a également confié être de moins en moins ému au cinéma sauf pour le film de Guillaume Nicloux : « Et je l’ai trouvé magnifique, parce que j’aime être ému au cinéma. Et je le suis de moins en moins. Il y a des films de divertissement qui sont formidables, les G.I. Joe, les Mad Max… Je m’aperçois que ce sont ceux-là que je regarde. Je ne vois pas d’acteurs, je ne vois que des machines qui traversent les espaces. Et je n’ai plus d’émotions. Excepté, dans le dernier coffret des Cesar, par ce Mommy, du jeune réalisateur Dolan. Je pense que le jeune interprète aurait largement mérité un Prix. »
Sophie Marceau l’avait qualifié de « prédateur qui n’a ni foi ni loi » dans le magazine Society. Il a souhaité répondre à ses accusations qui ne le touche pas et qu’il peut comprendre : « Ni touché, ni choqué, non. Elle l’a ressenti comme ça. Elle était très jeune quand on a tourné ce film avec Pialat, et c’est vrai qu’à l’époque, j’étais un peu prédateur. Et un peu con aussi. Donc ses propos ne sont pas gênants. C’est ce qu’elle pense, alors pourquoi pas, ça ne me dérange pas du tout ! ».
Ajoutant une petite réflexion sur les incidents vestimentaires de l’actrice sur le tapis rouge ; « Ce qui me touche, parfois, c’est que je me demande pourquoi il n’y a que chez elle que l’on voit tantôt un sein, tantôt une culotte ».







































