Gérard Depardieu, nostalgique du Cannes ‘d’avant’ !

Il a également commenté les propos de Sophie Marceau la semaine dernière.

 

 

Alors qu’il annonçait qu’il ne voulait plus revenir au Festival de Cannes, l’acteur est à nouveau présent cette année pour défendre Valley of Love.

 

Il a confié au magazine Gala qu’il est venu uniquement pour soutenir le réalisateur de son film : « Si j’y vais, c’est pour accompagner Guillaume Nicloux qui a fait un film vraiment étonnant, avec un décor sublime. Mais ce n’est vrai­ment que pour lui. En plus, le film est présenté en fin de compé­ti­tion et l’après-midi, comme ça, ça nous évite tous les cons ! ».

 

 

S’il ne souhaite pas revenir, c’est surtout par nostalgie : « Je reste avec les Cannes des années soixante-dix, ceux des grands cinéastes italiens. Quand Marco Ferreri avec Jean-Pierre Rassam terro­ri­saient la croi­sette avec La grande bouffe, quand Margue­rite Duras venait présen­ter Le Camion, c’était autre chose ! Il y avait des films et des sélec­tions qui avaient du culot, de l’ar­ro­gance, il y avait du talent. Il y avait des scan­dales sans que l’on sache trop pourquoi, ou peut-être parce qu’il y avait trop de talents juste­ment ! Cannes, l’an dernier, avec le film sur DSK, est un mauvais souve­nir. Et puis j’y ai trop chaud ! »

 

 

Il a également confié être de moins en moins ému au cinéma sauf pour le film de Guillaume Nicloux : « Et je l’ai trouvé magni­fique, parce que j’aime être ému au cinéma. Et je le suis de moins en moins. Il y a des films de diver­tis­se­ment qui sont formi­dables, les G.I. Joe, les Mad Max… Je m’aperçois que ce sont ceux-là que je regarde. Je ne vois pas d’ac­teurs, je ne vois que des machines qui traversent les espaces. Et je n’ai plus d’émo­tions. Excepté, dans le dernier coffret des Cesar, par ce Mommy, du jeune réali­sa­teur Dolan. Je pense que le jeune inter­prète aurait large­ment mérité un Prix. »

 

 

 


Sophie Marceau l’avait qualifié de « prédateur qui n’a ni foi ni loi » dans le magazine Society. Il a souhaité répondre à ses accusations qui ne le touche pas et qu’il peut comprendre : « Ni touché, ni choqué, non. Elle l’a ressenti comme ça. Elle était très jeune quand on a tourné ce film avec Pialat, et c’est vrai qu’à l’époque, j’étais un peu préda­teur. Et un peu con aussi. Donc ses propos ne sont pas gênants. C’est ce qu’elle pense, alors pourquoi pas, ça ne me dérange pas du tout ! ».

 

 

Ajoutant une petite réflexion sur les incidents vestimentaires de l’actrice sur le tapis rouge ; « Ce qui me touche, parfois, c’est que je me demande pourquoi il n’y a que chez elle que l’on voit tantôt un sein, tantôt une culot­te ».

 


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