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Calogero : "Mes parents m'ont toujours appris à aimer la France"

Calogero : "Mes parents m'ont toujours appris à aimer la France"
Calogeor lors de son passage dans les locaux de M Radio.

Calogero a répondu àtoutes les questions d'Isabelle Giami pour son podcast "Légendes".

Calogero a vécu des dernières semaines plutôt mouvementées, mais dans le bon sens du terme ! Le chanteur a sorti son nouvel album, "X", à la fin du mois d'octobre et depuis il ne s'est pas arrêté, entre la promotion de son disque dans les médias, et le lancement de sa tournée qui va s'étaler sur plusieurs semaines. On l'a d'ailleurs vu ce weekend enflammer le Zénith de Pau en compagnie de Louis Bertignac, pour une reprise endiablée de "Cendrillon", titre culte de Téléphone. Mais il a quand même pris le temps de recevoir Isabelle Giami pour son podcast "Légendes", qui regroupe des entretiens avec les légendes de la chanson française. 

Toujours aussi engagé

Un aspect que vous n'avez pas pu manquer si vous êtes un suiveur assidu de l'actualité de Calogero, c'est son engagement pour diverses causes politiques. Des sujets qu'il n'hésite pas à mettre en avant dans ses chansons, comme son admiration pour les enseignants de l’Éducation Nationale, qui font un métier très difficile et de plus en plus menacé. Et même s'il n'est pas tendre avec l’Éducation Nationale et ses "cases" dans son titre "X", il n'hésite pas à rendre hommage à ce corps de métier capital dans nos sociétés :

Aujourd'hui l'enseignement a beaucoup changé. En mieux, heureusement. Aujourd'hui, même si j'étais dernier de la classe, je serais plus du côté à soutenir les enseignants. Car c'est l'inverse qui se passe aujourd'hui. A l'époque on nous tirait les oreilles, maintenant ce sont les élèves qui frappent les profs. Donc je crois qu’aujourd’hui il faut vraiment soutenir les enseignants. 

On aurait pu croire le contraire en écoutant son morceau, mais Calogero est donc complètement du côté des professeurs, qui font un job hyper compliqué, dans des classes toujours plus chargée, ce qui fait qu'ils ont moins d'attention à accorder à chaque élève et qui diminue forcément la qualité de l'enseignement. 

Le chanteur a aussi parlé d'espoir et de fraternité, en abordant également le sujet de son rapport à la France et aux valeurs qui nous sont chères :

Il faut réfléchir, je crois, aux belles choses qu'on a dans notre pays. On est un pays où si on tombes dans la rue, on nous ramasse. Ne serait-ce qu'en Angleterre, si vous n'avez pas votre carte bleue dans la poche, si vous vous foulez la cheville, on ne vous soigne pas. 

La France c'est un pays où on est soignés, on n'a pas la guerre, on a aussi plein de belles choses en France. Il faut penser à ça. Il y a des difficultés comme dans d'autres pays, mais ça reste quand même un pays merveilleux, un pays d'accueil.

Mes parents m'ont appris à aimer la France, parce que c'est le pays d'accueil pour eux. Ils ont un accent, ils n'ont pas de papiers français, et nous (toute sa fratrie, ndlr) on est nés sous le droit du sol, donc on est nés étrangers. Maintenant, je suis naturalisé français. C'est un vrai sujet, pour mes parents, il fallait respecter le pays d'accueil. Grandir dans le respect. Donc quand il y avait France Italie au football, on était quand même pour la France ! Mais on était aussi fiers quand l'Italie gagnait (rires).

On peut dire que Calogero n'a esquivé aucun sujet, et même mieux : il avait des choses à dire, sur chacun d'entre eux. On espère pouvoir remettre ça avec lui le plus vite possible !