Ce vendredi 14 juin, Pierre Garnier était l'invité d'Isabelle Giami et de Vincent Cerutti dans le "M Radio Réveil" afin de présenter son premier album "A chaque seconde" sorti il y a seulement quelques jours. Au cours de cet entretien, il est notamment revenu sur l'attente autour de ce projet.
"Je n'avais pas peur mais j'étais impatient de pouvoir montrer autre chose. J'avais sorti une chanson qui avait bien marché mais là, j'ai pu proposer comme une carte d'identité, quelque chose de nouveau et voir si le public allait être en accord avec ça. Et pour l'instant, c'est le cas."
Et dans l'ensemble des titres, outre les singles que l'on connaît déjà, "Ceux qu'on était" et "Nous on sait", il y en qui ressort, c'est le morceau "Pas une larme" avec Sofiane Pamart dont Pierre Garnier nous raconte la genèse.
"Cette chanson a une histoire un peu particulière parce que c'est l'une des premières que j'ai écrites en français. Avant, j'écrivais un peu plus en anglais mais, à la suite d'une rupture vers 17-18 ans, je me suis lancé à écrire en français et j'en avais composé une partie à la guitare. Je la trouvais chouette et je voulais absolument la mettre dans mon premier album, comme un symbole. La partie guitare ne me plaisait pas tant que ça et Sofiane Pamart s'est proposé d'arranger cette partie au piano. Quand il me l'a envoyé, j'ai trouvé ça incroyable et j'ai réenregistré le morceau [...] Ensuite, j'ai continué à écrire en français. Mais là, comme je parlais de rupture, je voulais que la personne comprenne bien, qu'il n'y ait pas de filtre..."
C'est donc le succès pour Pierre Garnier qui, évidemment, n'oublie pas ce qu'il doit à la "Star Academy" sans qui, certainement, il ne serait pas là aujourd'hui.
"La "Star Academy" m'a énormément aidé. Avant, j'étais plutôt perdu. Je faisais énormément de musique mais ça ne marchait pas. Donc la "Star Ac'" a été un tremplin de fou pour moi et sans ça, je pense que je n'en serais pas là aujourd'hui c'est sûr. On m'a proposé de le faire mais au début, je n'étais pas trop intéressé. Puis, j'ai réfléchi, je me suis dit que je n'avais rien à faire de spécial, que la musique c'est ce qui me plaît vraiment et puis le contexte était différent avec des cours pour apprendre, ce que moi je n'avais pas forcément fait. Je ne risquais rien à m'inscrire et j'y suis allé. J'avais commencé aucune démarche avant même si je travaillais déjà avec Joseph Kamel."
Aujourd'hui, évidemment, tout s'est accéléré...