Après les confidences de Mika, Michel Polnareff ou encore Michel Sardou sur leurs enfances, place à David Hallyday, fruit de l’union entre Johnny Hallyday et Sylvie Vartan. A la différence des autres stars, on peut dire qu’être le fils d’un couple de vedettes de la musique donne aussi le droit à son lot d’inconvénients. C’est donc avec le coeur ouvert que le chanteur de 57 ans s’est confié auprès de nos confrères du Monde sur les moments fous de son enfance.
Tout a commencé en 1980, lorsque le jeune adolescent âgé de 13 ans voit ses parents se séparer. Entre disputes et tensions, cette séparation serait liée à des infidélités et des soucis d’argent. Un bien pour un mal pour David Hallyday qui s’est éloigné de la "dinguerie de son enfance" après s’être installé aux Etats-Unis avec sa mère. Il peut alors compter sur le soutien de sa grand-mère bulgare, Ilona qu’elle considère comme son "pilier" ou encore Tony Scotti, son beau-père qui l’a d’ailleurs encouragé à "se lancer dans une carrière solo quand il préférait se réfugier dans l'anonymat des groupes".
Un choix qu’il est fier d’assumer aujourd’hui : "Je ne suis pas parti en vrille car j'ai fait un gros boulot sur moi-même. En plus la musique m'a sauvé. J'ai échappé au syndrome de l'imposteur mais il m'a fallu du temps pour admettre que le public appréciait mes chansons pour elles-mêmes" a-t-il rappelé.
On se rappelle d’ailleurs ses confidences sur les relations difficiles qu’il entretenait avec son père lors de son interview au Journal du dimanche en novembre dernier. En effet, il expliquait avoir été mis de côté sous l'influence de personnes proches.
"Pour bien le connaître, j'ai compris que ce n'était pas vraiment lui qui avait parlé. C'était alors un homme sous influence, ça arrive. C'est d'ailleurs assez fréquent dans sa génération".
Mais malgré tout, David Hallyday reconnait le bon père que Johnny Hallyday a été pour lui mais il a su s'en affranchir pour tracer sa propre route.