Les artistes et l’administration fiscale. Une relation vieille comme le monde. Florent Pagny, Johnny Hallyday ou plus récemment, Isabelle Adjani, les célébrités françaises ne sont pas à leur coup d’essai. Cette semaine, un chanteur a justement fait part de précédentes difficultés financières : Dave. L’interprète de "Vanina" sortait début novembre ses mémoires, "Comment ne pas être amoureux de vous" et accepté de revenir sur son succès à Télé-Loisirs pour l’occasion.
Dave évoque alors les années 70, période à laquelle la vie de l’artiste de 79 ans prend un véritable tournant, entre succès, argent et travail. Mais le quotidien de Dave était bien loin de l’idée qu’on peut se faire. "C’était travail, travail, travail…, avoue-t-il. Je dépensais sans compter, mais je ne flambais pas, ce n’était pas la frime". Il poursuit : "Quand, pour se reposer de mois de travail, on part en vacances en billets première classe dans la plus belle suite d’un très bel hôtel, l’argent file vite !" Dépenser sans compter n’est malheureusement pas sans conséquence. "Aujourd’hui, je peux prendre un billet en classe affaires et l’on va me surclasser, mais à l’époque on achetait tout ce qu’il y avait de mieux sans regarder à la dépense. C’est à cette occasion que j’ai réalisé que je devais rendre au fisc 40 à 50 % de ce que j’avais gagné, l’année d’après…", révèle l’artiste.
Désormais en règle avec l’administration fiscale, Dave n’a aucun tabou à parler d’argent. En juin, sur le plateau de "Touche pas à mon poste", le chanteur n’a pas hésité à répondre honnêtement à Cyril Hanouna sur ses participations à des émissions. Dave souhaite en effet une rémunération afin de venir autour d’un plateau.
