La Zarra : France Télévision ne veut plus la défendre !

La Zarra : France Télévision ne veut plus la défendre !
La Zarra critiquée par France Télévision.

Un mois après, la défaite de La Zarra à l'Eurovision ne passe pas.

Alors que la France avait tous les atouts pour gagner l’ "Eurovision" cette année, le public international n’était pas du même avis. Si La Zarra a offert une superbe prestation le 13 mai dernier avec son morceau "Évidemment", elle n’a pas réussi à convaincre le public. Celle qui était pourtant considérée comme l’une des favorites de la saison, n’a pas réussis à attendre le top 10 du classement. Lors des résultats, la chanteuse n’a pas pu s’empêcher de montrer sa déception, en faisant un geste grossier très critiqué par la presse. Si France Télévision a toujours soutenu la candidate, un mois plus tard, le discours a bien changé. Stéphane Sitbon Gomez, le directeur des antennes et des programmes du groupe s’est confié lors d’une interview pour Télé Loisirs sur l’impact qu’a eu la défaite de La Zarra :

"Nous sommes évidemment déçus par le résultat de cette année et par l'attitude qu'a eue La Zarra après avoir passé plusieurs mois à la soutenir et à la promouvoir. L'Eurovision n'est pas une science exacte, mais on ne s'attendait pas à être aussi bas dans les résultats. On sait qu'on peut mieux faire. On garde l'objectif fixé par Delphine Ernotte qui est de gagner l'Eurovision !"

On rappelle que La Zarra a été choisie par France Télévision, notamment par Alexandra Redde-Amiel la directrice des divertissements de France Télévision. Alors est que France Télé serait d’accord pour que le public Français choisisse à nouveau son candidat comme il avait pu le faire en 2021 ou encore 2022 :  

"Barbara Pravi avait fini 2ème en 2021 et Alvan & Ahez, avant-derniers en 2022. Il y a la question du choix, mais ce n'est pas la seule. Cela fait 45 ans qu'on perd. On a tenté sans succès toutes les combinaisons donc ça signifie qu'il y a des raisons plus profondes pour lesquelles un artiste français n'arrive pas à convaincre le public européen..."

En terminant avec ce sous-entendu, Stéphane Sitbon Gomez admet qu’il y a une politisation du concours, qui ne joue pas forcément en la faveur de la France.