Kyo, c'est avant tout une histoire de potes. Car avant les millions de disques vendus, les tournées et les récompenses aux Victoires de la Musique, tout commence au milieu des années 1990 avec quatre lycéens fans de rock et de mangas. C'est sur cette vie avant le succès que revient le chanteur et guitariste Benoît Poher au micro de Sophie Davant, invité dans l'émission "Ravie de vous rencontrer" sur M Radio.
Retour quasiment trente ans en arrière, dans un établissement des Yvelines, en région parisienne : trois jeunes musiciens cherchent un quatrième membre pour monter un groupe. Benoît se souvient avoir été le petit nouveau qui cherchait "un moyen de s’intégrer" : bingo, ça sera la basse alors qu'il reconnait que "c’est un peu une arnaque" : "je suis entré dans le groupe en tant que mauvais bassiste et je suis devenu chanteur par la suite" s'amuse-t-il.
Les premiers concerts ont donc lieu dans leur lycée, et les répétitions "au réfectoire, dans le gymnase ou dans l’amphithéâtre". Loin de viser les étoiles à l'époque, le quatuor espère surtout charmer la gent féminine : "c’est un peu pour ça qu’on fait ce métier" plaisante le chanteur, qui se rappelle que "cela marchait super bien", mais surtout avoir été "marqué par le pouvoir de la musique".
Derrière les filles, une vraie passion donc, et une solide amitié qui permet de résister face au succès qui "déstabilise vachement" mais qui "soude aussi, parce que ce sont des émotions qui sont extrêmement fortes auxquelles on ne s’attend pas, auxquelles on n’est pas préparé". La preuve : après presque dix ans de séparation, le groupe est de retour avec un nouveau projet, "La Part des Lions", et plus uni que jamais !