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Jérémy Frérot : "j'ai eu du mal à refermer la plaie Fréro Delavega"

Le chanteur a passé sa pause déj' avec Olivia et Jérôme Anthony.

Jérémy a passé sa pause déj' avec Olivia et Jérôme Anthony pour présenter son nouvel album, "Merveilleuse vie" aux auditeurs de M Radio. Cela aussi été l'occasion pour le chanteur de revenir sur des choses très personnelles comme la fin du groupe Fréro Delavega qui, de son propre aveu, a été un moment difficile à passer comme il l'évoque dans le titre "Fais-le".

"Je voulais vraiment faire une chanson positive. C'était à une période où j’avais du mal à refermer la plaie des Frérot Delavega. Mon premier album m'a permis d'essayer d'oublier, de passer outre et la scène m'a aidé. Je l'ai un peu vécu comme un échec la fin des Fréro Delavega et je me suis rendu compte que les échecs étaient importants pour réussir quelque chose. Ce sentiment d’échec m’a permis de surmonter ça et d’écrire un album comme ça qui me représente plus et qui est plus entraînant et positif [...] L'album "Matriochka" a été hyper important parce qu’il m’a aidé à surpasser quelque chose, à oublier, surtout à aller sur scène et à comprendre que c’était là où j’étais le mieux et où j’étais le meilleur."

Pour cet album créé en partie durant le confinement, Jérémy Frérot admet que même s'il était dans de bonnes conditions sur le bassin d'Arcachon, il lui a quand même servi d'"échappatoire" et c'est sans doute pour cette raison qu'il a souhaité changer son style et explorer de nouveaux univers.

"J’ai eu envie d’avoir une musique plus chaude, plus solaire aussi et les artistes que j'écoutais durant cette période avait ce style de musique où ça joue, où il y a une basse qui chante, une vraie batterie, etc... Ce genre de musique permet d'écrire plus simplement, avec des mots plus simples et donc d'être plus touchant et plus sensible aussi parce qu'on ne va par quatre chemins, ça touche directement."

Dans cette période si spéciale, Jérémy Frérot s'est aussi lancé un autre défi, pourtant pas évident en ce moment. Avec des amis, il a ouvert un bar-restaurant sur le port de La Teste de Buch, le Pestacle.

"J’y ai mis beaucoup d’énergie, mais je ne suis pas tout seul, on est 3. Mais c’était assez simple de le faire à ce moment-là parce que on n’avait pas la pression des gens qui attendent et de les prendre tout d’un coup lors de la première ouverture. On a ouvert à emporter, j’ai essayé de faire les pizzas mais les gens ne voulaient pas me voir aux fourneaux, ils voulaient me voir à l’accueil pour les servir et boire un coup avec eux. Même cet été quand on a eu le droit d’ouvrir, j’ai été débarrassé mais ça ne leur plaisait pas, ils voulaient me voir consommer au bar".