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Patrick Fiori se confie sur sa relation avec Jean-Jacques Goldman

JJG lui a offert un titre pour "Un air de famille"

Patrick Fiori est un privilégié. A chaque album qu'il sort ou presque, il réussit à travailler avec l'homme le plus discret de la chanson française, Jean-Jacques Goldman. C'est encore une fois le cas sur "Un air de famille" sorti ce vendredi 2 octobre où le retraité lui a offert le titre "Nous ne le savions pas".

Le chanteur corse entretient une relation particulière avec la star préférée des Français. On retrouve en effet l'auteur de "Là-bas" au tracklising de quasiment chacun des albums de Patrick Fiori. Cette fois encore, JJG lui a écrit une chanson, "Nous ne le savions pas" qui revient sur l'époque actuelle et le monde dans lequel nous avons vécu. Dans un entretien à RTL, Patrick Fiori s'est confié sur cette nouvelle collaboration avec Goldman, non sans une certaine fierté

"Je suis un privilégié. Quand il écrit encore ce genre de chanson-là et qu'il me l'envoie et il me dit : "Je t'ai écrit un truc un peu particulier". Il ne me dit pas pourquoi, il ne me dit pas comment. Je reçois une maquette avec sa voix en règle générale, que je garde précieusement et que j'efface. Je me mets derrière le micro et je me dis : "Mais c'est pas possible !". Quand il dit "Je chante un monde envolé", il a tout raconté. Il est encore là Jean-Jacques."

Cette nouvelle collaboration fait du coach de "The Voice Kids", l'artiste ayant le plus chanté du Goldman derrière Céline Dion, ce qui classe quand même un chanteur. Patrick Fiori a su, au gré des années, tisser une relation amicale et de confiance avec le parolier.

"Oui je l'appelle sur mes projets, je lui demande des conseils. Il y en a qui vous soûle quatre heures, mais lui, en quatre phrases il vous a tout expliqué, mais surtout sans aucune prétention et sans aucun jeu ou 'fait'. C'est toujours : 'Essaye et tu verras."

Sur l'album précédent du chanteur corse, "Promesse", Jean-Jacques Goldman lui avait déjà offert une très belle chanson, "Les gens qu'on aime". Cette fois, celui qui s'est exilé à Londres revient sur la crise sanitaire que nous traversons et les gestes barrières nécessaires mais éloignent les gens.

"Je pense qu'il a dû s'inspirer de ça. La puissance de Goldman elle est là. Dans les mots, on peut se poser plein de questions."

Effectivement, l'artiste chante ces mots écrits par l'ancien architecte du spectacle des Enfoirés.

"Je te chante un monde presque oublié, où les grands-mères embrassaient les enfants/Un monde tête à tête et mains nouées/Sans crainte ni gant, y'a pas si longtemps / Je chante un monde envolé".

Toujours aussi sensible et toujours aussi observateur, Goldman trouve une nouvelle fois les mots justes, parfaitement sublimés par l'interprétation de Patrick Fiori.